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La région du centre

La région du centre lors d’un week-end à Wanaka en passant par les lacs Tekapo et Pukaki

Le week-end du 22 au 24 octobre 2016, profitant du jour férié de la fête du travail, nous avons pris la poudre d’escampette direction le centre sud de l’île du Sud.

Après un réveil aux aurores le samedi 22 et une fois quitté la monotone Christchurch, nous nous rapprochons peu à peu de la chaine de montagnes des Alpes en entrant dans le district de Mackenzie.

 

Après trois heures de route, nous atteignons le splendide lac Tekapo qui est classé comme étant le plus haut du pays : 710 mètres. D’une superficie de 87Km², ce lac se caractérise par sa couleur turquoise qui provient des très fines particules de roche de glaciers en suspension dans l’eau qui réfléchissent le soleil.

 

Outre la couleur de ses eaux, le lac Tekapo est réputé pour :

  • ses nombreuses randonnées pédestre ou en vélo, ses spots de pêche, ses activités nautiques telles que le canoë, le ski nautique ou encore la baignade (enfin bon, il faut quand même être téméraire pour se baigner dans ce lac moi je dis…).
  • La charmante petite église qui est érigée sur la berge Sud du lac. Nommée l’Eglise du bon pasteur (Church of the Good Shepherd), elle a été construite en 1935 par les premières familles qui se sont installées dans le village et elle fut la première église construite dans tout le district de Mackenzie. Elle est sans doute aujourd’hui l’église la plus photographiée et visitée du pays de par le panorama assez incroyable qu’elle offre sur le lac et les montagnes. A l’intérieur où les photos sont interdites, une grande baie vitrée permet d’observer le paysage, de quoi donner envie de s’installer sur les bancs pour un petit repos.
  • L’observation des étoiles. A la nuit tombée, c’est depuis l’observatoire astronomique le plus important de Nouvelle-Zélande construit au sommet du Mont John que les regards se braquent vers le ciel. Cet observatoire situé à 1029 mètres d’altitude, fut créé en 1965 et offre aujourd’hui la possibilité au public de se restaurer durant la journée dans son café et d’observer le ciel la nuit à travers les quatre différents télescopes. Pour info, comptez environ $150 pour deux heures de visites guidées et d’observation du ciel : http://www.earthandsky.co.nz/night-tours.

N’ayant pas prévu d’y passer la nuit, nous avons tout de même fait le trajet jusqu’au sommet du Mont John (comptez $5 pour passer la barrière de sécurité en voiture) afin d’admirer la vue sur le lac Tekapo, le petit lac Alexandrina qui se trouve à sa gauche ainsi que la chaine de montagne des Alpes.

Church of the Good Shepherd

Lac Alexandrina

 

 

Après cette première escale, nous avons repris la route direction le lac Pukaki situé 50 kilomètres plus au Sud-Ouest. Cet autre lac glaciaire à la couleur bleu turquoise est d’une superficie de 178 km².

Par temps clair le majestueux Mont Cook apparait au second plan. Veinards que nous avons été, le soleil était au rendez-vous pour d’une part réfléchir les particules en suspension dans l’eau la rendant turquoise et d’autre part pour nous laisser observer le sommet le plus haut de Nouvelle-Zélande (3 754 mètres).

Face à tant de beauté, nous avons décidé de s’installer pour pique-niquer et piquer un petit somme dans la voiture.

Lac Pukaki

 

Ainsi ragaillardis, nous avons fini les 150 kilomètres qu’il nous restait à effectuer pour rejoindre notre point de chute : Wanaka.

Pour se faire nous avons emprunté la route n°8 passant par la majestueuse vallée de Lindis qui de par son absence totale d’arbre et la couleur jaune de l’herbes sèche, nous a donné l’impression d’être sur une autre planète:

 

Lindis pass

 

 

Arrivés à Wanaka, le temps de poser nos sacs dans notre studio Airbnb plutôt pas mal, de rencontrer nos hôtes, de nous rafraichir, et nous voilà partis arpenter les deux ou trois rues commerçantes de la ville à la recherche d’un restaurant. Attablés chez Francesca’s Italian Kitchen face à nos pâtes et pizza délicieuses, nous nous rendons compte que la serveuse est française ainsi que le cuisto, les Français sont définitivement partout en Nouvelle Zélande !

 

Le lendemain, le soleil a laissé la place aux nuages qui ne nous quitterons plus du week-end, les photos ne pouvant ainsi pas réellement refléter la beauté des lieux.

Ce jour-là nous décidons de découvrir Wanaka et ses environs. La journée commence par une petite balade pédestre autour du lac à la recherche de l’arbre le plus photographié de Nouvelle-Zélande et le voici :

 

 

S’en est suivi un gros petit déjeuner anglais et l’ascension de ¾ d’heure (accessible à tous) du Mont Iron, enfin bon une colline, en haut de laquelle la vue sur Wanaka, son lac et ses montagnes vaut le coup d’œil. Le temps n’étant pas très propice à toute activité extérieure, nous décidons de retourner dans la voiture pour découvrir toute la partie Ouest du lac. Et c’est ainsi que nous avons ajouté quelques bornes supplémentaires à notre roadtrip du week-end tout en découvrant de nouveaux paysages. La journée s’est ensuite poursuivi très calmement avec un apéro et un restau (Indien cette fois-ci).

 

Sommet du mont Iron

 

 

Le lundi 24 octobre, nous repartons vers Christchurch à sauts de puces. Premier arrêt, le lac Hawea, qui se situe à une trentaine de minutes en voiture de Wanaka. Il est tout aussi joli et bien moins peuplé. Ici pas d’arbre qui pousse dans l’eau mais un Raphaël qui ne peut pas s’empêcher de faire des ricochets…

 

Lac Hawea

 

Second arrêt, les falaises d’argile d’Omarama nommées « Clay Cliffs ».

Ces falaises façonnées par l’érosion ont été l’occasion d’une balade assez intrigante et très dépaysante. Une fois la voiture garée et les chaussures de randonnées chaussées (attention après la pluie ça glisse !), nous voilà parti à la découverte de cette particularité de la nature au beau milieu de nulle part. Nous nous sommes sentis bien petits au milieu de ces formations grandioses et quelque peu à l’étroit lorsque nous sommes partis à l’exploration des méandres de celles-ci. Si vous passez dans le coin, ne manquez pas cet arrêt qui ne coute que 5 dollars par véhicule.

 

 

Troisième arrêt, de nouveau le lac Pukaki qui surplombé de nuages, nous a offert un paysage totalement différent de l’avant-veille. La nouvelle Zélande a cette capacité à passer du grandiose au mystique en un rien de temps.

 

Lac Pukaki

 

Et la dernière découverte du week-end fut la route de graviers reliant le lac Pukaki à celui de Tekapo sur laquelle nous avons croisé une seule voiture (un local vêtu come un cowboy, ce qui prend tout son sens au regard du paysage environnant) sur les quelques 60 kilomètres de piste. Paysage de nouveau totalement différent et changeant de ce qu’on a pu voir pendant ces quelques jours, la Nouvelle-Zélande n’en finit jamais de nous surprendre !

 

 

Voici la feuille de route du week-end en attendant la prochaine escapade :

 

Ces derniers mois…

Alors comme si de rien n’était, nous revoilà sur la toile après quelques mois d’absence. Nous pouvons vous l’avouer, nous avons pas mal hiberné mais pas que… Mais alors que s’est-il passé ? Tout d’abord nous avons pris un mois de vacances en Indonésie au mois de juin. Et oui Bali pour la troisième fois mais il est vrai que lorsque vous vous rendez là-bas, vous êtes sûrs de vous sentir en vacances, une destination qui marche à tous les coups !

A notre retour en Nouvelle-Zélande fin juin, Raph a postulé pour un visa travail puisque le visa vacances travail que nous détenions prenait fin le 27 juillet. Et à partir de ce moment-là, nous avons patienté, patienté et encore patienté pour une quelconque réponse ne sachant pas trop à quoi nous attendre… En vérité, deux options s’offraient à nous :

  • Allions-nous devoir plier bagages, choisir une nouvelle destination, prendre un vol de dernière minute, quitter boulot et tutti quanti, vendre nos voitures et le superflu accumulé en un an et tout ça, en moins d’un mois ?
  • Ou pouvoir rester en Nouvelle-Zélande pour avoir la chance de découvrir un peu plus de ce pays ?

Raph a finalement eu une réponse favorable le 21 juillet soit une semaine avant l’échéance de notre visa, ouf ! Il ne restait plus qu’à Anne Po de faire sa demande de visa de facto/concubin/partenaire. Une réponse également positive arriva le 17 aout nous permettant ainsi de rester tous les deux en Nouvelle-Zélande pour deux ans et demi de plus !!! Hiha, à nous la découverte de ce pays que nous n’avons finalement pas vraiment eu le temps d’explorer !

A côté de cela, pendant que vous vous doriez la pilule sur les plages ou que vous souffriez de la chaleur caniculaire dans vos bureaux, ici c’était l’hiver et malgré la clémence des températures, il a quand même un peu neigé au mois d’aout. Nous avons donc profité des plaisirs de la neige en nous rendant au ski, en faisant de la luge et des bonhommes de neige.

  • Joie de la première tombée de neige sur les Port Hills et la Péninsule de Banks autour de la maison:

Banks Peninsula

Banks Peninsula

Le premier bonhomme de neige

Le premier bonhomme de neige

  • Journée retour en enfance au lac Lyndon et au milieu de Castle Hill:

 

  • Journées à Mount Hutt:

 

Et puis sans prévenir, le printemps a pointé son nez, les jonquilles ont envahi les prairies et nous avons assisté avec joie à la naissance des agneaux. Pendant trois semaines, nous nous sommes rendus dans les collines plusieurs fois par semaine pour nous émouvoir à les regarder apprendre à gambader, à téter, à jouer etc. Mais nous avons également été confrontés à la dure réalité de la nature parce qu’ici les moutons sont en liberté et non pas dans des granges, personne ou presque ne s’en occupe (hormis au moment de la tonte de la laine) et donc la loi du plus fort est le maitre mot. Il n’est donc pas rare de voir des brebis abandonner leurs agneaux lorsque leur portée est supérieure à trois, si l’agneau est trop chétif pour se lever rapidement et téter ou encore si la mise bas a été difficile. Enfin bref nous avons assisté à des scènes qui nous ont fendu le cœur mais très instructives. Voilà donc les petites têtes blondes de l’année 2016 :

Au moment où vous lisez ces lignes, attendant que la neige tombe à son tour de par chez vous, ici l’été s’installe calmement. Les fêtes de fin d’années approchent à grands pas et avec elles de chouettes balades en perspective (on vous en dit plus tout bientôt).

Pour votre part, profitez bien des réunions familiales, des repas gargantuesques à rallonge, des crises de foie, des discussions endiablées, du bruit du papier cadeau qui se déchire, du crépitement du feu dans la cheminée, des siestes et/ou balades digestives, etc. Et nous on se retrouve très vite pour de nouvelles aventures !

Lac Coleridge

Le lac Coleridge se situe à 110 kilomètres à l’Ouest de Christchurch (environ 1h45 de route) en aval de la chaine de montagne des Alpes. De par sa superficie de 47 km², il est classé 17ème sur l’ensemble des lacs de Nouvelle-Zélande.

Le tour du lac à proprement parler n’est pas réellement possible dans le sens où il est bordé de plaines certes mais également de montagnes abruptes ce qui rend la chose un peu plus compliquée. Cependant plusieurs randonnées sont proposées et ce pour tous les niveaux : http://www.lakecoleridgenz.info/listing.php?id=110&l=area_walks_with_downloadable_map

Lorsque nous nous rendons là-bas, après une centaine de kilomètres à travers les plaines du Canterburry sans grand intérêt et quelques kilomètres sur la gravel raod à travers les collines (véhicules à quatre roues motrices préconisés), nous sommes toujours émerveillés par la vision de cette étendue bleue au milieu de ces montagnes pelées. Le contraste des couleurs et des matières est très beau.

Nous aimons nous rendre près de ce lac pour plusieurs raisons :

  • la première, j’entends par là celle qui nous y a conduit la première fois, c’est le changement de saison, la fin de l’été, les journées qui se rafraichissent, le vent qui faiblit sur l’estuaire à côté de la maison et donc l’impossibilité pour Raph de s’adonner à sa nouvelle passion : le kitesurf. Sur le lac le vent est souvent présent, une aubaine parce que le paysage est magnifique !
  • ensuite, de par la configuration du site (entre montagnes, plaines et lac) les paysages sont très changeants de kilomètres en kilomètres et restent toujours incroyablement beaux.
  • et puis nous aimons également la sérénité du lieu parce qu’hormis quelques pêcheurs et randonneurs, vous ne croiserez pas grand monde dans les environs. C’est un lieu parfait pour un pique-nique suivi d’une sieste !

En tout cas, pour s’échapper de la vie urbaine de Christchurch le temps d’une journée, le lac Coleridge est une très bonne option.

Raph n’est pas embêté par la foule!!!

Le spot de sieste!!

Le spot de sieste!!

Après l'effort...

Après l’effort…

 

Kaikoura

Durant le courant du mois de décembre 2015, nous sommes partis explorer le Nord de Christchurch et notamment la petite ville de Kaikoura.

Située à 180 kilomètres au Nord, cette ville est réputée pour être un point d’observation des baleines et dauphins qu’il est possible de voir à bord d’un bateau, d’un avion, à la nage, en plongée ou si vous êtes chanceux, avec les pieds ancrés sur terre. Le jour de cette escapade coïncidant à la période des grandes vacances scolaires et au début de l’été, tous les bateaux pour aller observer ces mammifères marins étaient complets. Comme quoi il y a des choses qui nécessitent de l’anticipation… Mais qu’à cela ne tienne, cela nous donne une raison supplémentaire pour y retourner parce que hormis le fait que cette activité qui est très touristique, la région est très belle et vaut le coup d’œil.

Ce jour-là, avant d’arriver à Kaikoura, nous avons fait deux petits stops histoire de voir un peu ce qui se cache dans la région. Nous avons fait un premier arrêt au petit village de pêcheur de Motunau où les pêcheurs sont tous équipés de 4×4 ou de tracteurs pour mettre leurs bateaux à l’eau et où vous pouvez vous reposer sur un banc de géant et jouer à la pétanque avec des pierres, sisisi !!

Plutôt sympa comme entrée de maison...

Plutôt sympa comme entrée de maison…

Pétanque cailloux!

Pétanque cailloux!

 

Et le second arrêt fut effectué au St Anne’s lagoon non loin de Cheviot. Entendons-nous bien, ici les lagons ne correspondent pas à la définition du dictionnaire qui est je cite : « Une étendue d’eau peu profonde à l’intérieur d’un atoll ou fermée au large du littoral par un récif corallien ». Non, non, ici le lagon est un petit lac tout simplement mais vous pouvez toujours essayer de plonger à la recherche du corail… quoi qu’il en soit, l’endroit est très paisible, nos amis les moutons s’y promènent en liberté et des tables sont à votre disposition pour tout pique-nique.

Le lagon!

Le lagon!

 

Les quelques 40 kilomètres qu’il nous restait à parcourir avant d’arriver à Kaikoura furent incroyables, entre mer, plaines et montagnes, nous ne savions plus où regarder ! La petite ville de Kaikoura (2 000 habitants) est implantée au Nord d’une presqu’île rocheuse qu’il est possible de longer ce qui offre une super balade. En arrivant du Sud, ce n’est donc pas la ville qu’on atteint directement mais la beauté qu’offre la nature de la péninsule.

Après s’être dégourdi les jambes dans ce paysage incroyablement beau, nous sommes allés en direction de la ville. Là encore nos yeux se sont écarquillés face à la couleur bleu azur de l’eau, si seulement sa température dépassait les 18 degrés…

A Kaikoura, la faune locale semble paisiblement installée et sereine à l’image de la colonie de phoques que nous avons rencontré au bout du bout de la péninsule.

Vous le voyez aussi Bibi le phoque là!

Vous le voyez aussi Bibi le phoque là!

 

Après un fish and chips dans le petit centre-ville, nous nous sommes installés sur la plage de sable/galet noir pour prendre le dessert tout en nourrissant les mouettes rapaces des restes de frites.

Le retour sur Christchurch s’est fait en blablatant puisque nous avons embarqué un couple d’auto-stoppeurs néozélandais avec qui nous avons prolongé la journée de la plage au restaurant.

Akaroa

Le petit village d’Akaroa situé à 75 kilomètres au Sud de Christchurch en plein cœur de la péninsule de Banks (sur laquelle nous reviendrons assez vite), est une ancienne colonie française qui a su conserver tout son charme.

Pour la petite histoire, c’est dans les années 1830 que le capitaine Jean-François Langlois décida de créer une colonie française en Nouvelle-Zélande afin de faciliter la vie des baleiniers français travaillant dans les environs et pour développer le commerce de l’huile de baleine en plein essor à cette période.Il se mit d’accord avec les Maoris qui étaient encore à cette date, en possession de leur terre pour acheter la péninsule. Seulement en 1840 quand ils sont revenus de France après avoir rempli les papiers nécessaires, rassemblé les colons et refait la traversée (ah ben oui avant le temps de voyage ne se comptait pas en heures ou en journées mais en mois) pour installer une colonie en Nouvelle-Zélande, la souveraineté du pays appartenait désormais aux Anglais grâce au traité de Waitangi qui leur donnait main libre sur tout le territoire. Donc au lieu de prendre possession de la totalité des terres de la péninsule, ce petit groupe de Français ayant à leur tête le capitaine Charles Lavaud, n’obtint qu’un petit bout. Et dire que s’ils avaient été plus rapides, il y aurait peut-être eu plus qu’un petit village français en Nouvelle-Zélande…

Quoi qu’il en soit, même s’ils ont échoué dans leur souhait de colonisation, leur emprunte est aujourd’hui encore bien présente. Un certain nombre de rues portent toujours des noms français ainsi que des devantures de magasins, de restaurants ou encore des bâtiments administratifs. On a quand même bien rit en lisant le mot ‘gendarmerie’ qui ne fait plus partie de notre vocabulaire depuis presque deux ans. Les anciennes demeures des colons sont aujourd’hui elles aussi toujours habitées, très bien entretenues et contribuent à témoigner des origines françaises.

Et même si aujourd’hui cela profite surtout au développement du tourisme local, c’est quand même plaisant de se balader le temps d’un après-midi au milieu de cette mini France et de voir que tout le monde joue le jeu.

Ponton de Dalys Wharf

Ponton de Dalys Wharf

Le village d'Akaroa

Le village d’Akaroa

:)

🙂

 

Aujourd’hui les habitants vont même jusqu’à organiser un festival français tous les deux ans qu’ils nomment le ‘French Fest’ et qui met à l’honneur la culture française tout en commémorant l’histoire du village avec des reconstitutions historiques etc. Et comme de par hasard, le festival avait lieu cette année, le week-end du 9, 10 et 11 octobre 2015, nous avons donc sauté sur l’occasion.

Pour l’occasion les drapeaux bleu, blanc, rouge étaient de sortie tout comme les boules de pétanque, la saucisse de Toulouse, les crêpes, les bérets, les baguettes de pain, le spectacle de french cancan, le cours de cuisine française, l’orchestre de cuivres et on en passe.

Si vous vous rendez sur place en temps normal (ce qui est le plus probable puisque le prochain festival aura lieu en 2017) et si vous avez envie de manger un fish and chips (pas du tout français pour le coup), nous vous conseillons vivement le Murphys’s seafoods. Ce bouiboui sans chichi qui se trouve sur le ponton et qui ne paye pas de mine mais qui vous assure du poisson frais puisque pêché le matin même, nous a comblé lors de notre première visite.

La deuxième fois on a fait plus français/belge: moules-frites!!

La deuxième fois on a fait plus français/belge: moules-frites!!

Et puis comme le village est relativement petit et très paisible, nous vous recommandons de garer la voiture et de vous balader à pied d’un bout à l’autre. Et pour les plus sportifs, un certain nombre de randonnées ont pour point de départ Akaroa et vous assurent des paysages et points de vue splendides.

En parlant de point de vue, la route touristique (Summit road) qui rallonge d’au moins quarante minutes l’arrivée au village d’Akaroa (en venant de Christchurch) est juste incroyablement belle, très peu empruntée et largement recommandée !!! La bifurcation sur la gauche s’effectue avant la descente sur le village de Duvauchelle (oh encore un nom Français !)

Hormis pour le côté folklore, les touristes se rendent à Akaroa pour rendre visite à la colonie de dauphins d’Hector qui ont élu domicile pas loin du village et qui sont aujourd’hui menacés d’extinction. Ces dauphins ont la particularité d’être uniquement présents sur les côtes néo-zélandaises et d’avoir un aileron arrondi contrairement à la grande majorité des dauphins.

Pour leur rendre visite, il faut malheureusement passer par un tour opérateur qui a le monopole de ‘l’attraction’ et qui vous propose de nager avec eux contre la modique somme de 145 dollars. Lors de cette expédition qui dure environ deux heures, il vous sera également possible de voir des lions de mer et comme nous n’avons pas été tenté par l’expérience, nous ne pouvons pas vous en dire davantage que ce que vous pourrez trouver sur Internet : http://www.swimmingwithdolphins.co.nz/

Voilà pour Akaroa, nous on adore et la première fois qu’on s’y est rendu, on a voulu y habiter, pour vous dire ! Mais après s’être renseigné sur les possibilités d’emploi et de logement sur place, nous avons dû abandonner l’idée mais nous comprenons tout à fait le désir de ces colons de faire de cette terre la nôtre 🙂

Christchurch

Avec ses quelques 350 000 habitants, Christchurch est la deuxième plus grande ville du pays, elle se situe sur l’île du Sud alors que Wellington (la capitale) et Auckland, les deux autres grandes villes connues se situent sur l’île du Nord.

Nous vous avons mis une carte ci-dessous pour plus de clarté :

Un point nous parait important à mentionner, il s’agit du décalage horaire avec la France. Durant votre hiver à vous (et notre été à nous), nous avons au maximum 12 heures de décalage et à l’inverse, pendant votre été (et notre hiver), nous avons au minimum 10 heures.

Donc en ce jour du 31 octobre 2015 nous avons 12 heures de décalage parce que nous sommes déjà passés en heure d’été (-1h) au mois de septembre et vous à l’heure d’hiver le week-end dernier. Et pour ceux qui ne sauraient plus, vous pouvez toujours aller sur l’horloge parlante (http://www.horlogeparlante.com/us/horloge-mondiale.html), elle ne se trompe jamais.

Nouvelle-Zélande

Et hop rentrée des classes égale nouveau pays, on fait du trie, on dit au revoir aux vacances (qui n’en étaient absolument pas en fait), on fait nos sacs, on retrouve le passeport, on reprend le chemin des aéroports et on part à la découverte d’une nouvelle aire de jeux, de nouveaux copains, de l’inconnu, hihaaaaa !

Pour cette nouvelle rentrée, nous avons choisi comme destination la Nouvelle Zélande et ce pour plusieurs raisons :

  • Nous n’y avons jamais mis les pieds auparavant et la découverte nous on adore
  • Nous avons obtenu un visa PVT qui nous permet de rester et de travailler sur le territoire pendant un an, ça serait quand bête de passer à côté
  • Ce n’est pas très éloigné de l’Australie géographiquement parlant et sur bien d’autres égards donc on sait un peu à quoi s’attendre, on dit bien un peu…
  • On voulait vérifier les dires élogieux que l’on nous a faits sur la beauté des paysages de ce pays et sur la gentillesse de ses habitants, à voir
  • On voulait être encore plus loin de vous, mais non ça ce n’est pas vrai 🙂
  • On s’est dit que ce serait pas mal d’être dans l’un des pays mordu du rugby pour la coupe du monde et d’entendre raisonner le haka un peu partout
  • On en avait marre de l’été et de la chaleur donc un peu d’hiver et de verdure ne pouvait que nous faire du bien…
  • Enfin bref vous l’aurez compris, on a vu de la lumière alors on est entrés !

Et comme point de chute nous avons choisi (roulement de tambours) : Christchurch sur l’île du Sud.

On y reviendra en temps voulu mais en gros c’est la ville qui a subi trois gros séismes en moins d’une année (7/9 en septembre 2010, 6,3/9 en février 2011 et 6/9 en juin 2011). Donc non nous n’avons pas développé une passion pour la sismologie et ne sommes pas non plus masochistes mais comme cette série de tremblements de terre a fait de gros dégâts dans la ville et que 5 ans plus tard, tout est encore à reconstruire, Raph était sûr de pouvoir trouver du boulot très rapidement dans la construction.

Nous avons donc atterri en Nouvelle Zélande le 28 juillet 2015 et nous revoilà parti pour un an dans l’hémisphère Sud.

On peut déjà vous dire que les paysages sont incroyables de beauté et pour preuve, voici un avant-goût de ce qui nous entoure :