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अलविदा भारत (Goodbye India)

Pour commencer cet article, on voudrait vous présenter l’Indien, comment il est et ce qu’il adore faire, enfin de ce qu’on en a perçu :

– Les sourires : l’indien (quand il est bien luné), aime montrer ses dents (quand il en a…)

– Regarder la télé et notamment et les séries/films/téléfilms bollywoodiens, le volume au maximum

– Ecouter la musique des films ou séries télévisées et notamment celle-ci qui nous aura accompagnée tout au long de ces deux mois et demi :

– Jouer aux cartes : dans tous les endroits et à toutes heures vous pourrez assister à des parties de cartes effrénées

– Le tabac à chiquer qu’il mâche pendant des heures

– Cracher, roter et péter sont pour l’Indien un sport national auquel il s’adonne sans gêne aucune, à tous les âges et qu’il soit homme ou femme.

– La coquetterie : qu’il soit homme ou femme, l’Indien est toujours très bien coiffé et tiré à quatre épingles (sauf pour les plus basses castes cela va de soi). Le nombre de salons de beauté, coiffeurs et repasseurs (fer à repasser à l’ancienne avec des braises à l’intérieur) sont présents à tous les coins de rue. Le cheveu blanc est ici proscrit, il ne faut donc pas s’étonner de voir des hommes aux cheveux auburn ou rouge (il leur est souvent difficile de trouver la bonne teinte de coloration…).

– Le pilotage : malgré l’absence totale de panneaux de signalisation, de feux de croisement, etc. nous avons vu très peu d’accidents.

– Le klaxon : plus qu’une passion, c’est une vocation innée et ce quel que soit le mode de transport qu’il utilise : voiture, bus, vélo, tuk-tuk, etc.

– Faire la fête : le plus souvent pour célébrer les nombreuses divinités hindouistes.

– Le kitch : l’Indien adore les couleurs flashies, les petites babioles en plastique doré, le made in China cheap est passé par là.

– Croire en dieu : l’Indien est pieux, toutes les religions sont représentées même s’il y a une forte dominance hindouiste et musulmane. Dites à un Indien que vous êtes hâté et il vous aurez droit à une multitude de questions sur le pourquoi du comment !

Et maintenant, voici ce qu’on a vraiment apprécié :

– La beauté des paysages, leurs richesses et leurs diversités : en voyageant du Sud au Nord, on a réellement été transporté dans différents univers aussi beaux les uns que les autres.

– La diversité alimentaire : en arrivant du Sri-Lanka où la cuisine ‘locale’ était plutôt limitée nous nous sommes régalés de tout ! Street food, épices, pâtisseries, viandes et légumes cuisinés, en sauce, thalis, etc. le tout aussi goûtu que varié.
Notre palme d’or est tout de même remise aux « masala dosa » pour Anne Po et aux « chicken tandoori » pour Raph.

– Le climat : qu’il était bon ne pas porter de pull ni de manteaux pendant plus de deux mois ! Enfin il suffit de choisir sa saison vous nous direz parce qu’il est vrai que les 40 degrés quotidiens que nous avions sur la fin étaient un peu étouffants et coïncidaient avec l’arrivée des mois de mousson.

– Les couleurs éclatantes, notamment celles des saris des femmes, des couronnes de fleurs, des fresques religieuses, de l’intérieur des véhicules, des temples etc.

– Errer dans les ruelles et regarder les artisans aux mille métiers malheureusement aujourd’hui disparus en France au profit des « grandes surfaces ».

– Les animaux ici sans entraves (vaches, chèvres, cochons, moutons…) qui ne gênent légèrement que la circulation des véhicules et des passants alors que chez nous on les parque systématiquement dans des enclos.

– La découverte des temples, des fresques, tout est empreint de spiritualité ici.

– L’histoire de ce pays écrite sur les rides des personnes âgées.

– Négocier les prix de tout et de rien : la spécialité de Raph qui pour lui, est devenu au fur et à mesure, un jeu d’enfant

– Les occidentaux que nous avons croisés et avec qui nous avons fait un bout de chemin se sont avérés toujours curieux, sereins, profondément humains et altruistes

– L’architecture naturellement…

– Ne pas se soucier du coût de la vie, ici rien (ou presque) n’est cher selon notre barème occidental.

– La différence tout simplement.

Les lieux à ne pas manquer pour nous sont :

– Udaipur pour son romantisme ambiant, la beauté de sa vieille ville ainsi que la gentillesse de ses habitants.

– Hampi pour son atmosphère néo-hippie, ses rizières, ses centaines de temples, son désert rocailleux environnants.

– Jaisalmer pour son fort se dressant au milieu du désert (même si la carte postale est quelque peu atténuée par un nombre incalculable d’antennes qui fleurissent sur les toits des habitations à l’intérieur de celui-ci). Pour le désert lui-même, calme, époustouflant, majestueux, dans lequel nous avons eu la chance de passer deux jours en compagnie de nos dromadaires et de notre chamelier Nanu.

– Vanarasi à vivre, difficile de décrire une ville si riche en contrastes, un réel coup de cœur.

– Agonda pour le côté carte postale, ambiance détendue, baignade et peu touristique comparé à l’effervescence du reste de Goa. (Chut).

– Le trajet en ferry au milieu des backwaters entre Quillon et Alleppey, où comment se retrouver le temps d’une journée bercés par les flots calmes en se prenant pour des explorateurs.

Les monuments que nous avons préférés :
– La vision magique du Taj Mahal
– Les temples d’Halebid
– Le palace de Mysore
– Le fort rouge de Jodhpur
– Le fort jaune de Jaisalmer
– Le baby Taj d’Agra
– Le temple de Madurai
– Hampi qui en soit est un monument
– Les grottes de Badami

Ce qu’on a moins apprécié :

– Le service dans les restaurants : très lent et désordonné. Lorsqu’ils arrivent avec les plats à poser sur la table, ils ne savent jamais qui à commander quoi et ne réussissent que très rarement à servir tout le monde en même temps.

– Les transports en général avec une palme d’or décernée aux bus

– La politique tarifaire mise en œuvre envers les étrangers : que ce soit pour l’alimentation, les transports ou encore les visites de monuments, il vous en coutera plus cher de ne pas être Indien.

– La place des femmes : trop souvent absentes de la vie publique, leur rôle se cantonne bien souvent à celui de femme d’intérieur. Dans la plupart des Etats et encore plus dans ceux du Sud, les femmes ne semblent jamais être en contact avec le monde extérieur. Vous ne les verrez ainsi jamais occuper les postes de vendeuses ou encore moins de serveuses.

– Le manque de retenu concernant les pets, rots et crachas. Même si pour les Indiens il s’agit d’un mode de fonctionnement normal, il est quand même difficile de ne pas prendre cela pour de l’impolitesse voire un manque de respect. A Arambol, en plein massage de tête, la masseuse d’Anne Po ne se retenait absolument pas de lui roter par derrière, un peu bizarre tout de même…

– Les tuk tuk encore et toujours.

– Le manque de propreté, les déchets éparpillés partout mais qui finissent malheureusement bien vite par se fondre dans le paysage.

Au final en deux mois et demi de voyage en Inde, on aura dépensé :

– 460€/personne pour un mois sans compter le visa (environ 100€/personne pour 6 mois) ni le billet d’avion pour relier le Sri Lanka à Madurai (50€/personne)
– 2 tubes de crème solaire (Nivea se trouve facilement dans les zones touristiques)
– 1 ½ de crème après soleil
– 4 spasfon
– 6 arestal (pas mal du tout parce que pour tout vous dire on s’attendait à être malade, vraiment malade avec de la fièvre et tout le toin toin! Notre secret santé fut d’utiliser que de l’eau minérale pour le brossage des dents, de ne pas ouvrir la bouche sous la douche, de se laver les mains au savon le plus souvent possible et d’utiliser des sprays anti moustiques dès que le doux bruit de l’insecte se fait entendre!)
– 1 ½ spray anti moustique (la marque locale est ‘Odomos’, le plus souvent vendue en crème mais également disponible en spray)
– Environ 300 bouteilles d’eau, 60 Kingfisher et 15 pina colada
– 2 chapeaux pour le désert (150 rs soit 2€)

Et voici notre feuille de route :

Varanasi

Nous avons terminé notre périple en Inde en passant par la ville de Varanasi, autrement nommée Bénarès. Cette dernière représente pour les Hindouistes le lieu sacré le plus important pour leur religion au même titre que le Vatican pour les Catholiques ou La Mecque pour les Musulmans. C’est à Vanarasi que le monde physique et le monde spirituel se rencontrent autour du fleuve sacré qui la traverse et qui occupe une place prépondérante : le Gange.

Plus de 60 000 pèlerins s’y pressent chaque jour pour purifier leurs âmes en ayant recours à des ablutions bien rythmées dès le lever du soleil et ce malgré le manque de propreté du fleuve (pour ne pas dire autre chose…). Pour les croyants, les eaux de ce dernier auraient le pouvoir de nettoyer l’âme de tous les péchés accumulés au cours des vies antérieures, il n’est donc pas question de leur parler d’eaux polluées !

La vie sur les marches (‘Ghâts’) du bord du Gange est très animée, entre les gens qui lavent leur linge, les vaches qui font trempette, les enfants qui jouent au cerf-volant, les petits commerçants qui tentent de vous refourguer toutes sortes de marchandises, les masseurs qui vous font un massage sur les marches pour une poignée de roupies, les barbiers qui veulent à tout prix vous couper les cheveux et raser la barbe de Raph, les astrologues qui veulent vous dirent la bonne aventure, les mendiants qui n’en finissent pas de tendre leurs mains, les religieux qui récitent des textes sacrés ou méditent à longueur de journée, bref, un savant mélange de la vie indienne dans une ambiance bonne enfant et au milieu de laquelle il est agréable de passer son temps. C’était vraiment un réel plaisir de s’y promener aux heures les moins chaudes de la journée parce que lorsque nous y étions, les températures atteignaient les 40 degrés tous les jours ce qui imposait un temps de repos entre 13 et 17 heures.

Brossage de dents à la main

Brossage de dents à la main dans le Gange

...

Daniel, notre ami germano-autrichien qui a fait un bout de voyage avec nous

Daniel, notre ami germano-autrichien qui a fait un bout de voyage avec nous

Varanasi c’est aussi le lieu de la mort. Dis comme ça c’est un peu effrayant mais à y assister il n’en est rien tant la spiritualité est palpable. Pour les Hindouistes, la croyance est la suivante : mourir à Varanasi et être incinéré sur les bords du Gange leur permet de mettre fin au cycle des réincarnations qui les oblige à rester perpétuellement dans un état d’existence sous l’emprise de la souffrance, de l’attachement et de l’ignorance (le samsara) vs. la libération finale de l’âme individuelle (la moksha).

Même s’il n’est pas commun voire peut être dérangeant pour nous Occidentaux s’assister à ces « crémations à ciel ouvert », cela permet d’avoir un regard nouveau et instructif sur la mort. Et puis l’ambiance qui y règne est tellement intense que vous êtes comme submergé par ce qui se passe. Là aussi le rituel est bien codifié :
-Tout d’abord, le corps du ou de la défunt(e) est recouvert d’un linceul et est plongé dans le Gange
-Ensuite les membres de la famille versent de l’eau du fleuve dans la bouche du mort avant que celui-ci ne soit installé sur le bûcher.
-C’est alors qu’un membre de la famille (soit le père soit le fils ainé) met alors le feu au bûcher en tournant cinq fois autour.
-Enfin, le rituel se termine plusieurs heures après, lorsque les cendres sont déposées sur le Gange.

Par respect pour les familles et la sacralité du lieu, les photos sont interdites. Nous en avons cependant pris de nuit et d’une barque pour que vous ayez un petit aperçu :

Les crémations qui se déroulent jour et nuit

Les crémations qui se déroulent jour et nuit

Finalement, nous y serons restés une semaine à flâner le long des ghâts, à nous perdre dans les étroites ruelles de la vieille ville toujours en animation, à monter à bord des barques pour regarder le coucher du soleil tout en navigant sur le Gange, à admirer le lever de soleil du rooftop de notre hôtel, à manger des derniers masala dosas, du lassi (yaourt), des chicken tandori et des naans, à croiser et recroiser les mêmes visages au fil de nos promenades, à échanger avec les locaux, à passer du bon temps avec Daniel et Etienne rencontrés tous deux à Agra, etc.

Ah la citerne si bien nommée qui contenait un singe mort et également l'eau avec laquelle nous nous sommes douchés pendant 4 jours, c'est aussi ça Vanarasi!

Ah la citerne si bien nommée qui contenait un singe mort et également l’eau avec laquelle nous nous sommes douchés pendant 4 jours, c’est aussi ça Varanasi!

Le paneer, fromage local

Le paneer, fromage local

Ganesh tellement peint et repeint qu'il ne ressemble plus à rien!

Ganesh tellement peint et repeint qu’il ne ressemble plus à rien!

Banana lassi (yaourt à la banane)

Banana lassi (yaourt à la banane)

Confection du tabac à chiquer

Confection du tabac à chiquer

Les modèles de coupes de cheveux dans les salons...

Les modèles de coupes de cheveux dans les salons…

Petit tour en barque

Petit tour en barque

Notre Daniel tout émotionné!

Notre Daniel tout émotionné!

Les crémations qui ne s’arrêtent jamais

Cérémonie religieuse sur les ghâts

Cérémonie religieuse sur les ghâts

Les bougies porteuses de voeux

Les bougies porteuses de voeux

Si vous venez en Inde, vous l’aurez compris, il est impératif de passer par cette ville qui ne vous laissera pas indifférent !

Agra

Nous sommes arrivés à Agra le jeudi 3 avril 2014 en milieu d’après-midi et avons ainsi changé d’Etat. Nous voici maintenant rendu en Uttar Pradesh, dans la partie Nord de l’Inde. On vous passe les commentaires sur le bus qui ne change malheureusement pas hormis la température qui se fait de plus en plus chaude !

Agra, première destination touristique du pays, est majoritairement connue pour son célébrissime Taj Mahal, un véritable chef d’œuvre de l’architecture moghole (l’Empire Moghol a été fondé en Inde en 1526 et a duré jusqu’en 1857) devenu l’emblème de l’Inde et classé parmi les 7 nouvelles merveilles du monde.
Aujourd’hui il est visité par plus de 15 000 personnes par jour, autant dire qu’il faut se lever tôt pour éviter de faire la queue au guichet ! Son prix d’entrée élevé, c’est le plus cher des monuments du pays : compter 750 rs mais en prime, vous recevez une petite bouteille d’eau et de magnifiques surchaussons à enfiler pour rentrer dans le tombeau où reposent les deux cénotaphes. Oui parce qu’avant d’être une merveille architecturale construite de 1631 à 1648, le Taj Mahal est avant tout une immense preuve d’amour. C’est l’empereur Shah Jahan qui, à la mort de sa troisième épouse Mumtaz Mahal, a fait le vœu de construire un monument à sa mémoire qui n’ait pas son pareil au monde. Plutôt réussit ! Et à sa mort, 35 ans plus tard, le corps de l’empereur fut placé à côté de celui de son épouse. Aujourd’hui les deux tombeaux sont vides, les époux reposent dans une crypte en sous-sol qui a malheureusement pris l’eau et n’est donc plus visible.

Même si ce n’est pas ce monument que nous sommes allés visiter en premier (fermé tous les vendredis pour information), on ne va pas vous faire attendre plus longtemps pour vous en donner un aperçu. Le voici, le voilà le plus beau :

Upside down

Upside down

La grande classe, les surchaussons pour visiter le Taj Mahal

La grande classe, les surchaussons pour visiter le Taj Mahal

La ville d’Agra recèle d’autres trésors à l’image du Fort Rouge qui donne un aperçu de la puissance et de la richesse de cet empire moghol. Construit en grès rouge, il mesure 2,5 kilomètres de long pour 21 mètres de hauteur. Plusieurs palais de marbres et une vue exceptionnelle sur le Taj Mahal sont à découvrir à l’intérieur.

Nous avons également été visiter le mausolée d’Itimad-ud-Daulah, autrement nommé le ‘Baby Taj’. Il a été construit en 1622 soit 9 ans avant le Taj Mahal. Tout de marbre vêtu, il est également somptueux de beauté et de délicatesse :

Baby Taj

Baby Taj

A côté de ces splendeurs, la ville d’Agra n’est pas une ville où il fait bon vivre. Elle est très très sale, la poussière est partout, les odeurs nauséabondes vous prennent souvent le nez, les arnaqueurs en tout genre sont toujours aux aguets, ne parlons même pas des conducteurs de tuk-tuk qui nous ont demandé des sommes inimaginables pour de très courtes courses et son parc hôtelier est un des plus miteux que nous ayons rencontré : moisissures, bruit et manque de propreté étaient bien souvent au rendez-vous. Pour tout dire, nous avons changé deux fois d’hôtel et 3 fois de chambres donc ce n’est pas ici que nous vous recommanderons un toit en particulier même si certains offrent une très belle vue sur le Taj Mahal. Il en va de même pour les restaurants, autant vous dire qu’on ne savait jamais à quelle sauce on allait être mangé (Raph a même connu quelques désagréments intestinaux ce qui ne nous est pas arrivés souvent en Inde) et qu’on ne s’est pas amusé à manger la street food ce qui est bien dommage pour la découverte de nouvelles saveurs !

Un chien mange un chien

Un chien mange un chien

Mauvaise herbe :)

Mauvaise herbe 🙂

La splendide vue de notre premier hôtel, ça aide à compenser le reste...

La splendide vue de notre premier hôtel, ça aide à compenser le reste…

Agra fut aussi une étape importante dans notre voyage puisqu’on savait qu’un colis nous avait été envoyé à la Poste Restante de la ville. La Poste Restante est un bureau spécifique que l’on trouve dans toutes les grandes villes voire les centres les plus touristiques où il est possible de se faire envoyer du courrier et des colis. Un système parfait pour les voyageurs n’ayant pas d’adresse fixe. Bon bien sûr comme c’est l’Inde et que rien n’est totalement simple dans ce pays, nous avons attendu un peu l’arrivée de ce colis en faisant preuve une fois de plus de patience et de fairplay ! Le colis nous a finalement été remis au bout de 16 jours contre les 8 jours initialement prévu en France. Si vous voulez utiliser ce système postal, nous vous conseillons de prévoir une marge d’une semaine sur la date ‘normale’ de livraison/réception puisque dans tous les cas, la Poste Restant conserve le courrier pendant un mois.
Cela étant dit, à la réception de notre colis, nous étions aussi heureux que des enfants le matin de Noël et comme il provenait du Sud-Ouest, nous étions certains d’avoir de délicieuses choses à nous mettre sous la dent 😉 Et effectivement, le pâté n’a pas duré plus de 15 minutes, avec des naans, c’est un régal ! Pour le foie gras par contre, on va attendre de trouver un pain digne de ce nom et un moment approprié. Quant au saucisson et aux Kinder, ils ne sont malheureusement pas arrivés intacts à destination, souris ou autres se sont régalés avant nous…. Merci mille fois Maman !!!!!!

Mais vite vite dépêche toi de l'ouvrir!!!

Mais vite vite dépêche toi de l’ouvrir!!!

Le retour aux sources!!!

Le retour aux sources!!!

Jaipur

Nous avons rejoint Jaipur, la capitale du Rajasthan, le mardi 1er avril 2014, située à cinq heures de bus de Pushkar. Jaipur est une ville renommée pour son palais des vents (Hawa Mahal) et son observatoire astronomique du XVIIIème siècle classé au patrimoine mondial de l’Unesco, elle se compose de deux parties : la vieille ville située à l’intérieur de hauts remparts intacts où se concentrent tous les petits métiers, des ruelles étroites et très vivantes et une partie plus récente et plus aérée à l’extérieur des remparts. Nous avons trouvé un hôtel dans cette seconde partie puisque dans les remparts ils sont quasi inexistants.

Mercredi 2 avril, nous avons pris un bus de la ville (avec air conditionné, fenêtres et suspension comme en France !!) pour aller dans la bourgade d’Amber (autrement appelé Amer) située à 11 kilomètres au nord-est. Sur place nous avons découvert sa jolie forteresse, ses remparts (courants sur 9 kilomètres le long des crêtes) et son palace tous construits à flanc de colline, un paysage vraiment très beau.

Nous sommes ensuite retournés sur Jaipur où nous avons aimé :
– Nous perdre dans son dédale de ruelles où chaque rue représente une spécialité de petits métiers bien trop souvent oubliés en France.
– Observer avec admiration le Palais des vents qui ressemble à une grande pièce montée. Ce monument a été construit en 1799 et avait pour fonction de permettre aux femmes du harem de pouvoir observer la rue et son animation sans être vues
– Déguster de bons dosas à l’Indian Coffee House, un lieu inchangé depuis sa construction en 1960 où la clientèle indienne se presse pour déguster cette spécialité
– Observer le Gangaur festival depuis le toit des échoppes. Festival dédié à la déesse Parvati célébrant la fin de l’hiver durant lequel une procession mêle éléphants, dromadaires, fanfares, danseurs, etc. à travers la ville

Jal Mahal

Jal Mahal

Palais des vents

Palais des vents

Ajmeri gate

Ajmeri gate