Jour 7 : De Bamboo à Pokhara

Qu’on se le dise d’entrée de jeu : cette journée fut pour nous la pire du trek parce qu’il n’y avait que de la descente (dont un trop grand nombre de marches !) faisant peiner voire souffrir nos genoux mais la beauté des paysages associée à la pensée de notre point d’arrivée tout proche (Pokhara et ce qui nous y attendait) nous a motivé tout du long.

Nous avons mis environ 4 heures pour arriver à Jhinu (1 780m) où nous avons fait une petite pause ‘détente des tendons’ avant de faire un petit détour de 40 minutes (de marches à descendre encore!) pour se rendre aux sources d’eau chaude naturelles tout en bas de la montagne, à côté de la rivière. Outre la beauté du lieu et l’originalité de ce phénomène naturel, ce fut un réel plaisir de se prélasser dans cette eau à 40-45 degrés (peut être un chouia trop chaud même). Après 40 minutes de trempette, il était temps de remonter jusqu’à Jhinu, de prendre des forces en sucre et de reprendre la route.

L’envers du décors: les sherpas qui ne cessent de monter et descendre des denrées pour remplir nos estomacs…

Et puis pas que de la nourriture en fait…

Il faisait un peu chaud quand même!

De jhinu il nous restait encore 3 heures de marche pour atteindre Siwai où nous savions que des jeeps pouvaient nous ramener à Pokhara. Alors en avant toute ou plutôt en descente toute ! Ces trois heures furent très douloureuses mais le mental aidant, nous sommes arrivés à Siwai vers 16 heures, nous sommes montés à bord d’une toute petite voiture qui nous a ramené à notre hôtel en 2h30.

Ca y est, on l’a fait ! On est à la maison et pour fêter ça, rien de tel qu’une bonne bière bien fraiche avec un gros cheese burger dans un des fabuleux restaurant de Pokhara, notre Suisse qu’on aime bien 🙂

–> Environ 8 heures de marche (oui ça fait mal !) et une descente en altitude de 1 482 mètres

Après ce trek, nous sommes restés cinq jours à Pokhara pour nous reposer, dormir, reprendre des forces, se faire masser, flâner, profiter d’un accès à une cuisine internationale très étendue tout en pensant gentiment à notre prochaine destination qui sera Kathmandu.

Jour 6 : D’ABC à Bamboo

5h30 et les premières lueurs du jour déjà bien présentes, nous nous sommes rués dehors pour admirer le spectacle naturel qui nous entourait : la neige avait cessé de tomber laissant derrière elle un paysage d’une grande pureté. Nous nous sentions alors tout petit et très chanceux; Lorsque le lever de soleil a opéré sa magie, nous sommes restés sans voix comme toutes les personnes présentes sur le camp.

Hihihi

Ceux qui n’ont pas eu la chance de revenir en photo dans la salle commune

…

Même si l’envie ne se faisait pas sentir, nous avons tout de même pris le chemin du retour aux environs de 8 heures. La descente jusqu’au MBC n’était que du bonheur, marcher sur la neige fraiche nous a fait retomber en enfance et autour de nous tout était immaculé de blanc, juste magnifique.

Nous avons marché jusqu’à Himalaya où nous avons fait une pause thé et sucre avant de reprendre la route jusqu’à Bamboo où on a décidé de s’arrêter pour manger dans un premier temps et puis pour dormir parce que la pluie s’est abattue sur nous.

Le reste de la journée s’est déroulée très calmement, un peu de lecture, de jeux et de papotage avec les guides et il était déjà l’heure de se coucher.

–> Environ 5 heures de marche et une descente d’altitude de 1 820 mètres.

Jour 5 : D’Himalaya au camp de base des Annapurna : ABC

Au petit réveil de ce vendredi 25 avril, nous étions les trois seuls à avoir mis notre réveil de ci bonne heure (5h30) afin de prendre un rapide petit déjeuner pour commencer au plus tôt l’ascension jusqu’au Camp de Base de l’Annapurna. Nous voulions à tout prix éviter de se prendre la saucée de 14 heures dessus. A 7 heures nous étions donc en marche, frais comme des gardons et excités comme des puces rien qu’à l’idée d’atteindre le point le plus haut de notre trek.

Une fois de plus cette journée a commencé avec un nombre incalculable de marches plutôt abruptes jusqu’à Deurali (il y a plusieurs Deurali sur le parcours, celui-ci est à 3 200 m) que nous avons atteint en environ une heure.

Nous avons poursuivi notre chemin jusqu’au Madhhapuchhre Base Camp ‘MBC’ (3 700m) à deux heures de Deurali à travers un paysage magnifique de chez magnifique. La forêt / jungle a fait place à une flore plus minimaliste/aride mais tout aussi belle : on a rencontré la neige en traversant des coulées d’avalanche plutôt impressionnantes, on a traversé une rivière étincelante de fraicheur et de pureté tout en continuant de grimper, le tout sans ressentir le mal des montagnes, on était bien!

Arrivés au MBC, nous avons effectué une petite pause sucre en tout genre avant d’entamer notre dernière ascension jusqu’à l’ABC (4 130 m). Cette dernière marche s’est effectuée dans la neige tout du long, c’était splendide et pour le coup très dépaysant pour nous qui n’avons pas réellement vu la neige cette année. Les très imposantes montagnes qui nous entouraient laissant entrevoir leurs grandeurs au fur et à mesure de l’ascension, chacun de nous était sur son petit nuage, les yeux grands ouverts, c’était magique. Au bout d’1h40 nous atteignons enfin le camp de base et nous nous posons autour d’un thermos de Ginger Lemon Honey (mélangé à du Rhum pour Etienne et Raph, un petit grog) pour admirer tous les pics qui nous encerclent.

On y est arrivés!!

Comme à l’accoutumée, aux alentours de 14 heures, le ciel s’est gâté mais cette fois-ci c’est la neige qui est tombée. Nous avions l’impression d’être à Noël tellement c’était incroyable de beauté.

Nous avons donc passé le reste de l’après midi et de la soirée à bouquiner, à jouer au yam, à échanger avec les guides de montagnes qui aiment à raconter les exploits des meilleurs grimpeurs mais aussi les histoires des disparus (il y en a eu pas mal que ce soit dans les Annapurna ou à l’Everest. Et notamment l’avant veille de notre départ, c’est le camp de base de l’Everest qui a été rasé par une coulée de neige causant la mort de 16 personnes…).

Après un bon repas et une dernière observation de la neige en train de tomber, nous sommes allés nous coucher dans le froid (il aura quand même fait -10 degrés cette nuit-là !) mais fiers de nous et la tête pleines de souvenirs magiques.

–> 5 heures de marche avec une ascension de 1 210 mètres tout en montée cette fois-ci.

Jour 4 : De Ghurnung à Himalaya

Réveil très matinal une fois de plus pour admirer le fabuleux lever de soleil sur la chaine de montagnes des Annapurna qui nous entoure, spectacle à couper le souffle !

Après un copieux petit déjeuner et un séchage des vêtements au soleil, nous reprenons finalement la route vers 8 heures. La première partie du trajet de la journée consistait en une longue succession de marches à descendre jusqu’à la rivière. Cela nous a pris 40 minutes, les douleurs aux genoux (tendons notamment) se sont faites sentir mais comme nous traversions toujours le village Ghurnung, l’animation ne manquait pas pour nous faire penser à autre chose. Une fois arrivés en bas et traversés le pont qui relie les deux montagnes, une nouvelle série de marches nous attendaient dans le sens de la montée cette fois.

Nous avons atteint le village de Sinuwa (2 360m) une petite heure plus tard avant d’entamer une nouvelle descente d’1h30 à travers une magnifique forêt de bambous jusqu’au village de Bamboo (ça ne s’invente pas !) à 2 310 mètres. Sur place nous décidons de reprendre des forces : thé au sucre ou sucre au goût de thé… + barres chocolatées et c’est repartit.

Cette portion du trek qui relie Bamboo à Dobhan était dans un mauvais état, il y avait de la boue partout, la jungle était plutôt envahissante et le sentier pas très bien définit mais tout s’est bien passé et en 45 minutes nos étions arrivés à Dobhan. Nous avons donc décidé de continuer pour rejoindre le village Himalaya à 2 920 mètres. Nous y sommes arrivés 1h20 plus tard, le moment qu’à choisit la pluie pour tomber, encore une fois nous avons eu de la chance !

Comme il y avait beaucoup de monde sur place, nous n’avons pas eu de chambre pour nous tout seul mais des lits dans un dortoir de 6 personnes, c’est ça aussi le trek 🙂
Quoi qu’il en soit, nos voisins étant fort sympathiques, nous avons passé une très bonne fin après-midi/soirée même si le froid et l’humidité commençaient à bien se faire sentir.

–> Environ 6 heures de marche avec une ascension finale de 860 mètres au milieu de paysages très variés, de nombreuses marches et des passages un peu abrupts.

Jour 3 : De Ban Thanti à Ghurnung

Ce troisième jour de trek, nous avons commencé à marcher à 7 heures et avons découvert des paysages aussi beaux que variés au milieu de la forêt pendant les deux heures qui nous séparaient de Tadapani (2 630 m : pratiquement que de la descente). Arrivés à Tadapani, nos yeux sont une fois de plus sortis de leurs orbites tant la vue sur la chaine des Annapurna était belle ! Nous nous sommes posés une trentaine de minutes pour observer ce qui nous entourait avant de reprendre la route jusqu’à Ghurnung que nous avons atteint 2h30 plus tard.

Cette seconde partie du trek faite d’une grande descente et d’une grande montée (changement de vallée ou serait-il plus juste de les nommer ‘montagnes’ tant elles sont hautes, bref vous comprenez…) est plus dure physiquement mais incroyablement belle.
Lorsque nous sommes arrivés à Ghurnung, un orage d’une grande violence a éclaté, timing parfait pour nous puisque nous avions prévu d’y passer la nuit !

Le temps de faire la lessive que nous avons délaissé la veille, d’une petite sieste et d’un bon repas, l’heure de se coucher est arrivée. Bonne nuit les poules 🙂

–> Environ 6 heures de marche et nous sommes redescendus de 1 120 mètres au final (une très grande descente et une plus petit montée)

Comme à son habitude, Anne Po n’est jamais trop loin des sources de chaleur…

Ici les marmottes sont remplacées par les singes…

On s’en rapproche petit à petit…

La vie des villages

Vous voyez, impossible de vous perdre!

L’orage et la pluie quotidiens d’après 14 heures…

Jour 2 : D’Ulleri à Ban Thanti

Réveil 5h40, le temps de boucler les sacs, de prendre le petit déjeuner et nous voilà sur les marches à 7 heures. Après une heure de montée, les marches ont (ENFIN) laissées place à un joli sentier à travers la forêt où la fraicheur et la verdure étaient présentes. Nous avons marché dans la forêt pendant encore trois heures avant d’atteindre Ghorepani à 2 860 m. Nous nous sommes un peu reposés sur place et comme nous étions en forme, nous avons décidé de continuer notre trek.

Nous sommes alors montés jusqu’à Deurali à 3 210 mètres en deux heures. Cette partie du trek était splendide parce que nous avions une très belle vue sur la chaine de montagne des Annapurna, on s’est régalés ! Comme il était déjà 14 heures lorsque nous avons atteint Deurali, nous avons décidé d’y manger et à notre grande surprise, ils vendaient du fromage de yak sur lequel nous nous sommes rués…

Ne voulant pas passer la nuit dans ce petit village (on ne se souvient plus très bien pourquoi d’ailleurs…), nous avons décidé de continuer de marcher une petite heure jusqu’à Ban Thanti (3 180m) où nous sommes arrivés très fatigués mais les yeux plein de magnifiques paysages !!!

La soirée s’est déroulée très calmement autour du poêle à bois du Lodge : quelques parties de yam, une douche chaude, une soupe et au lit à 19h30 !

–> Environ 7h30 de marche et une montée finale de 1 160 mètres : on a fait les bourrins !

Un petit remontant pour se redonner des forces et c’est reparti!

Jour 1 : De Pokhara à Ulleri

5h45 le réveil sonne et nous voici tout excité à l’idée de partir en trek. Trente minutes plus tard, ça y est, les sacs sont bouclés (toujours difficile de faire rentrer beaucoup dans peu mais on y est arrivés), les chaussures sont mises et nous voilà parti en direction de la station de bus avec Etienne récupéré en chemin. Nous montons à bord d’un petit bus local qui mettra plus de deux heures à nous amener au village de début du trek : Nayapul. Si c’était à refaire, peut-être qu’on prendrait un taxi parce qu’une fois de plus dans les bus, nos nerfs ont été mis à rude épreuve tant le nombre d’arrêts étaient trop élevé et qu’il était en surcharge.

Bref, une fois sur place, nous nous sommes posés autour d’un petit thé et avons ajusté notre matériel (réglage de la longueur des bâtons, mise à portée de main de la bouteille d’eau, du chapeau et de la crème solaire, etc.) pour être fin prêt !

A 10 heures pétante nous étions en marche, frais comme des gardons. Pendant trois heures nous avons avancé sur une ‘piste’ bien plus qu’un sentier où nous avons croisé beaucoup de monde et un certain nombre de 4×4 jusqu’au village de Hille. En fait il est possible de commencer le trek à Hille, là où nous nous sommes posés pour prendre le déjeuner.

Les premiers signes de fatigue se faisaient déjà sentir, notamment au niveau du dos parce que même s’ils sont petits, nos sacs pesaient bien leurs 6-8 kilos (avec les bouteilles d’eau). Le temps de se rafraichir, de se remplir l’estomac, de s’hydrater à fond, de faire une retouche crème solaire et nous voilà déjà repartis pour attaquer la seconde partie de notre journée. Et là, devinez ce que nous avons retrouvé ?!?! Des marches !!!!! Le souvenir de celles d’Adam’s Peak au Sri Lanka étant encore frais, autant vous dire qu’on tirait un peu la gueule mais au bout de deux heures, nous étions arrivés à Ulleri (2 020m) où nous avons décidé de passer la nuit. Et une première victoire de canard !!!!
Après une bonne douche chaude, une théière de thé et une pizza, nous sommes allés nous coucher à 19h45… C’est parti pour vivre au rythme du soleil pendant une semaine 🙂

–> 5 heures de marche et une montée finale de 950 mètres (d’altitude)

Plutôt pas mal le point de vue pour faire la lessive…

La préparation du trek

Un trek dans les montagnes, surtout lorsqu’elles sont hautes (on est quand même dans l’Himalaya) et qu’on souhaite y rester plus de deux jours, ça ne s’improvise pas ! Alors une fois n’est pas coutume, nous avons organisé cette excursion de A à Z en une journée et en voici les grandes lignes:

– Première étape : bien choisir le parcours du trek. Nous avons choisi de réaliser un trek plutôt facile d’accès, c’est celui qui relie Nayapul (1 070 m) à l’Annapurna Base Camp, communément nommé ici « ABC » (4 130 mètres).
Pour les connaisseurs, ce trek est classé en « médium », il est facile d’accès dans le sens où on ne marche pas dans la neige voire la glace du début à la fin mais il demande quand même de la persévérance et un petit niveau sportif.
Ce trek fait environ 160 km et se réalise en moyenne en 10-11 jours. Et comme on est trop balèzes et pour ne pas que vous soyez étonnés par la suite, on vous le dit maintenant, on l’a réalisé en 7 jours !

– Deuxième étape : choisir la formule du trek. Pour nous ça a été sans guide et sans sherpa, on choisit l’aventure ou on ne la choisit pas après tout ! Trêve de plaisanterie, ce circuit est tellement pratiqué et populaire qu’il est facilement réalisable seul. Les risques de se perdre ou de ne croiser personne sur toute une journée sont quasi nuls (même en basse saison). Et même s’il vous arrive quelque chose, les habitants des petits villages traversés seront toujours là pour vous aider. Nous avons acheté une carte à Pokhara pour une centaine de roupies et l’affaire était jouée !

C’est quand même utile une carte!!

– Troisième étape : se procurer le permis de trek (20$ soit environ 3 000 roupies népalaises + 2 photos d’identité) et la carte ‘TIMS’ (également 20$ et 2 photos d’identité) délivrés rapidement au bureau de l’ACAP de Pokhara. Ces deux pièces d’identité vous sont demandées à l’entrée ainsi qu’à la sortie du trek. Avis aux étourdis: il ne faut donc pas les perdre !

Le TIMS ressemble à ça

Et le permis est comme ça

– Quatrième étape : bien choisir son équipement. Il est quand même essentiel d’apporter le nécessaire avec soi et de prévoir des vêtements adaptés à toutes les situations : forte chaleur, pluie, neige et froid. Voici donc la liste de ce que nous avions avec nous :

o Un sac de randonnée de 40 litres chacun (acheté sur place à 1 500 rs. (11€) pour celui d’Anne Po et 2 000 rs. (15€) pour celui de Raph). Nous avions chacun un sac de 20 litres et un sac de 60 litres ce qui faisait que c’était soit trop petit soit vraiment trop gros. Et comme nous allions les porter toute la journée, nous avons préféré opter pour le confort.

o Des bâtons de randonnée. On ne pensait pas s’en procurer au début (à vrai dire, on n’y avait même pas pensé !) mais à force d’entendre qu’il s’agissait d’un des éléments essentiel pour un long trek, on a opté pour. Et effectivement, les bâtons de randonnée se sont avérés indispensables. Une aide bien précieuse lorsque vous marchez sur des sols caillouteux ou rocheux, de la neige, de la boue ou encore lorsque vous êtes fatigués ! Nous en avons trouvé de très bien avec des poignées en liège à 1 000 rs / 7€.

o Vestimentairement parlant, on vous conseille :

– Une paire de chaussure (pas forcément montantes pour ce trek-ci même si c’est mieux d’avoir la cheville bien maintenue). Là-dessus on a été très satisfait des chaussures de marche que nous avions acheté en France avant de partir et qui nous servent depuis le début de notre voyage dès que nous devons marcher un peu.

– Un pantalon de randonnée léger qui fait short acheté sur place pour 1 200 rs. / 8€

– Anne Po a opté pour le legging Thermolactyl (1 200 rs) qui s’est avéré très utile et confortable à enfiler le soir pour rester au chaud dans les lodges (peut aussi servir de pyjama).

– Un t-shirt respirant (500 rs./ env. 4€) qui ne tient pas chaud sous la chaleur, aide à évacuer la transpiration et sèche rapidement. Un produit idéal quand il s’agit de ne pas porter beaucoup de poids, vous pouvez aisément le laver à la fin du trek et le remettre le lendemain. Nous vous conseillons d’en prendre deux pour être tranquille. Ces t-shirts ne sont pas non plus obligatoires, le simple t-shirt en coton fait très bien l’affaire, il met simplement plus de temps à sécher et retient plus la transpiration.

– Un t-shirt manche longue très pratique contre le froid mais aussi pour se protéger du soleil.

– Une polaire ou un pull en laine, à votre guise.

– Une veste déperlante avec capuche.

– Une brassière de sport pour Anne Po, bien plus confortable qu’un soutien-gorge.

– Des chaussettes de randonnées au nombre de 3 (on n’a pas forcément l’envie ou le temps de faire la lessive tous les jours).

– Un bonnet polaire acheté sur place à 250 rs/ 1,8€

– Un chapeau (et là on recycle, après les dunes et le désert, les nôtres vont voir la montagne et la neige). On peut très bien utiliser une écharpe et un foulard qui auront une double utilité !

o Accessoirement parlant maintenant :

– Une lampe frontale (merci les cousines !)

– De la crème solaire indice 50 voire plus (se trouve partout sur place) et un stick à lèvres.

– Du papier toilette (acheté à Pokhara parce qu’il faut savoir que plus vous montez et plus c’est cher, normal vous me direz ! Du coup il vaut mieux penser aux indispensables avant le départ…)

– Des lunettes de soleil

– Un duvet. Nous avons pris les nôtres et les avons utilisés dès que nous avons passé les 3 000 mètres pour se couvrir dans les lodges (pas vraiment chauffés) ou pour dormir (en complément de la couverture qui est fournie).

– Un savon qui fait tout (lavage du corps, shampooing, lessive et même vaisselle). Et là nous vous conseillons les savons magiques du DR. Bronner que nous nous étions procurés avant de partir sur Amazon. Ils sont vraiment utiles pour tout et ne coutent pas très cher.

– Une serviette microfibre qui prend peu de place et qui sèche vite (celles de Décathlon sont extras !)

– Des tongs pour l’après-trek histoire de laisser respirer les chaussures de marches et les pieds !

– Un couteau parce que c’est toujours utile.

– Des pastilles pour purifier l’eau (Micropur ou Hydro Clonazone se trouvent facilement en pharmacie en France) parce qu’on a envie de respecter la nature et qu’il y en a marre du plastique ! Vous pouvez prendre une gourde ou une bouteille d’eau que vous remplissez à chaque source d’eau (il y en a beaucoup tout au long du parcours) et dans laquelle vous mettez une pastille que vous laissez agir une heure, rien de plus simple !

– Un sifflet qui fait boussole (là aussi merci Décathlon), un briquet et la couverture de survie parce qu’on ne sait jamais ce qu’il peut arriver…

– Des cartes, des dés et/ou un bon bouquin pour les longues après-midi d’après trek.

– De la corde, toujours pratique pour se fabriquer un étendoir à linge par exemple.

– Une trousse à pharmacie minimaliste.

– Des roupies parce que quand même on ne fait pas dans le all inclusive en montagne ! Nous avions prévu environ 15 -20€/jour par personne soit environ 2 000 – 2 700 rs/jour et au final, nous étions largement plus près des 15€/pers que des 20. Le tout sans se priver parce que oui, il y a eu pas mal de Twix et de Kit-Kat mangé sur le chemin…

– Il ne vous reste plus qu’à vous fournir des fruits secs, des barres céréalières et un peu de rhum pour tenir le coup et le tour est joué !

Au final, ça donne à peu près ça…