Pour commencer cet article, on voudrait vous présenter LE Sri Lankais, comment il est et ce qu’il adore faire, enfin de ce qu’on en a perçu :
– Le « free smile », le Sri Lankais sourie à tout le monde et sans raison aucune. Dès qu’il y a un échange de regard, les lèvres s’étirent jusqu’aux oreilles ! On ne s’en lasse pas et ça nous change énormément de Paris 🙂
– Boire de l’arrack (eau de vie locale issue de canne à sucre) dès la tombée de la nuit parce que selon ce qu’ils nous ont dit, ça leur permet de ne pas sentir les piqûres de moustiques et autres insectes, on pense surtout qu’ils aiment le goût et l’état d’ébriété dans lequel ça les met.
– Passer le balai devant sa maison, sur le sable, sur l’herbe, sur le béton, etc. et à n’importe quel moment de la journée juste pour que ça fasse plus propre. Ah on peut dire qu’ils ont le coup de main et puis il y en a en vente de toutes les sortes dans toutes les échoppes, c’est assez marrant.
– Savoir d’où les touristes viennent et combien de temps ils restent au Sri Lanka. On ne peut pas marcher dans la rue sans entendre : « Where’r you from ? » suivi de : « Oh the France, it’s beautiful ! » ou encore : « Since how long in Sri Lanka ? » suivi de « Oh one month is goooooood!»
– S’habiller coloré (hormis pour les femmes musulmanes qui sont majoritairement toujours en noir) voire même flashi (surtout au niveau des accessoires)
– Ecouter la musique ou regarder la télévision à un fort niveau sonore. On a vu nombre d’Européens avec des boules qui est ce dans les bus
– Bob Marley, étrangement, il y a des images, posters à son effigie un peu partout dans le pays (jusque sur les sièges des tuk-tuk). Et puis bien entendu ils aiment le reggae qui va avec
Et maintenant, voici ce qu’on a vraiment apprécié :
– La gentillesse et l’ouverture d’esprit des locaux. Partout où on est allés, on a été reçu comme des rois et même si on sent que règne une politique pro tourisme,
– La facilité que permet le pays aux touristes, que ce soit :
o Pour se déplacer : il n’y a pas 36 solutions et du coup c’est très simple, il y a des bus partout qui passent toutes les 5 minutes, qui s’arrêtent partout et qui ne sont vraiment pas chers (même si le prix peut être parfois donné à la tête du client). De plus on peut toujours compter sur la gentillesse des locaux pour nous donner notre chemin (à part les tuk-tuk qui sont eux à éviter puisqu’ils s’arrangent ou impose aux guest house, aux restaurant ou autre, un bakchich en échange d’un touriste amené à bon port).
o Pour se loger : Hôtels et surtout guest house ont poussé et poussent encore comme des petits pains un peu partout. Il y en a pour tous les goûts et pour toutes les bourses, on ne peut pas faire plus simple !
o Pour accéder aux lieux touristiques : tout est très bien indiqué, on ne peut pas se perdre dans le pays !!
o Pour faire ses courses, combler une petite faim, acheter une bouteille d’eau, etc. : il y a toujours un petit bouiboui pas loin de vous proposant tout le nécessaire.
o Pour se faire comprendre : la grande majorité des gens parlent anglais et s’il vous arrive de tomber sur quelqu’un qui ne pipe pas mot à ce que vous dites, il s’empresse d’aller chercher un anglophone.
o Pour accéder à Internet (et oui on pense même aux geeks) : il y a du wifi dans tout le pays qui marche plutôt pas mal ainsi que des cyber-café dans les grandes bourgades.
– Les paysages magnifiques : les phrases les plus prononcées de notre voyage au Sri Lanka auront été : « oh regarde là », « non mais t’as vu comme c’est beau !? », « Et tu as vu ça là ? », « Pff, on n’est pas bien là ? », « rholala, la chance qu’on a de voir ça », bref on s’en est mis plein les yeux.
Et d’ailleurs les lieux à ne pas manquer sont :
o Mirissa pour sa plage de carte postale et le farniente qui est son sport local
o Sigiriya pour son rocher (en montant sur celui d’à côté : Pidurangala)
o Polonnaruwa pour son approche culturelle ce qui nous a permis d’en savoir plus sur le pays
o Adam’s Peak parce que même si ça été dur, c’était très très beau et on est fiers de s’être un peu dépassés.
o Ella parce que le climat est tempéré, les paysages sont verdoyants et qu’on s’y est bien senti.
o Un trajet en train parce que ça permet de faire un retour dans le temps et de bien observer le paysage (on a beaucoup aimé le trajet de Hatton à Ella).
– Les fruits et légumes très diversifiés et en abondance. C’est quand même dommage qu’ils ne savent pas les cuisiner!
– Les banana milk-shake et les pina colada (pour Anne Po) et la Lion Beer (bière locale pour Raph)
– Les Real Chocolate (biscuits au chocolat au lait très très bons) qui, accompagnés d’une banane, ont bien souvent constitué notre petit déjeuner
– La beauté des plages et la température de l’eau. En un mois on n’a jamais rechigné à prendre un bain 😉 Le climat au mois de janvier est juste parfait pour visiter la côte Ouest, le centre et le Sud du pays.
– La mise à disposition des serviettes de toilette, savons et papier toilette dans chacune des guest house dans lesquelles nous avons dormi.
Ce qu’on a moins apprécié :
– Le manque de diversité alimentaire. Et oui, on n’est pas Français pour rien et comme à chaque fois, dans le quotidien du voyage, c’est ce qui nous manque en premier. On n’a pas réussi à manger Sri Lankais tous les jours parce que le choix est assez restreint : c’est soit rice and curry, soit kottu, soit… ben non en fait c’est tout en ce qui concerne les plats principaux. Sans compter le dosage de piment qui parfois surprend (surtout sur pour Anne Po…). Du coup on a pas mal abusé des poissons, crevettes, pâtes, pizza et des petits déjeuners à l’anglaise.
– Les tuk-tuk d’une part pour leur penchant pour la mauvaise fois (à nous dire qu’il n’y aurait plus de bus et qu’il fallait absolument qu’on monte à bord de leur bolide), d’autre part pour leur penchant pour l’alcool (ils n’attendent pas vraiment tous la tombée de la nuit pour se mettre à l’arack, à la vodka ou même au whisky), et enfin pour leur tarif, en moyenne 10 fois plus cher que les bus locaux.
– La conduite des bus locaux et notamment les bus gouvernementaux qui sont reconnaissables par leur couleur rouge (on essayait au maximum de les éviter). Ils se servent de l’accélérateur et du frein de la même manière, c’est-à-dire de manière brutale, très brutale. On ne peut pas rester debout voire même des fois assis, sans se tenir tellement ils conduisent de manière agressive.
– Le fait que pas mal de lieux / monuments soient outrageusement payant pour les touristes comme par exemple le rocher de Sigiriya à 35 US Dollars pour les touristes vs. 50 rs pour les locaux, le petit jardin de la ville de Nuwara Eliya à 300 rs. pour nous vs. 5 pour les locaux, etc.)
– La ville de Kandy pour sa pollution
Au final, on aura dépensé :
– 650€ /personne pour un mois soit 1 3000€ pour 2 (sans compter le visa appelé ETA et délivré en un clic sur Internet (30 US$/pers) ni le billet d’avion (250 € allé simple avec assurance / pers))
– 1 ½ tube de crème solaire
– 1 tube de crème après soleil
– 1 Spasfon
– 4 Arestal
– 1 paire de tong pour Raph, les siennes ont lâché à Matale
– Environ 60 bouteilles d’eau et 30 Lion beer (il y a des choses que l’on ne compte pas)
– 1 tube/spray anti moustique
Voici notre feuille de route: