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Le visa

Cette formalité nécessite une anticipation différente en fonction des pays que vous souhaitez visiter. Mais il faut savoir que l’obtention d’un visa peut demander du temps dans certains pays.

Attention également à la date d’expiration de votre passeport puisque dans une grande majorité des pays, une durée de validité supérieure à 6 mois est nécessaire.

Voyons ce que ça donne dans les pays que nous avons visité:

Sri Lanka :

Une autorisation électronique d’entrée sur le territoire est nécessaire et se nomme : Electronic Travel Authorization (E.T.A.).

Il se procure en ligne sur ce site officiel : http://www.eta.gov.lk/slvisa/visainfo/apply.jsp où vous trouverez quelques pages traduites en Français mais pour le l’autorisation d’entrée sur le territoire, le formulaire à remplir (environ 3 pages) est en anglais mais il n’y a rien de bien méchant dans leurs questions: https://eta.gov.lk/etaslvisa/etaNavServ?payType=1

L’E.T.A. s’obtient en quelques jours par e-mail et est valable 3 mois à compter du jour de la délivrance. Ce qui veut dire que dès la réception de l’e-mail de confirmation de l’autorisation d’entrée, vous avez 3 mois pour vous rendre sur place.

Attention, vous allez recevoir deux mails du service d’immigration une fois rempli et envoyé le formulaire en ligne : le premier correspond est la confirmation de votre demande et le second (que vous recevrez deux ou trois jours plus tard), est LE droit d’entrée sur le territoire et c’est celui-ci qu’il est nécessaire d’imprimer parce qu’il vous sera demandé à l’aéroport au départ de France et à l’arrivée à Colombo.

Coût : 30$ pour le visa touristique qui dure 30 jours et autorise une double entrée ce qui veut dire que vous avez la permission de quitter le territoire une fois et d’y revenir sans avoir à payer de nouveau ou refaire un visa.

Papiers à fournir à votre arrivée à l’aéroport de Colombo :

  • passeport d’une validité supérieure à 6 mois
  • votre E.T.A.
  • votre billet retour ou sortie du territoire qui ne doit pas excéder 30 jours pour le visa touriste

 

 

Inde :

Pour vous rendre en Inde, un visa vous est demandé et les démarches à suivre pour l’obtenir sont un peu longues et compliqués. De la précision dans les documents à fournir et un délai d’attente de 10 à 20 jours durant lequel votre passeport vous est confisqué, sont les choses à prendre en compte et à anticiper. En somme il s’agit d’une petite entrée en matière de la complexité de l’administration Indienne…

Il existe plusieurs visas pour l’Inde mais le plus couramment utilisé pour visiter le pays est celui de 6 mois qui est un visa à entrées multiples ce qui veut dire qu’il vous est possible, durant le laps de temps de validité de votre visa, de sortir du territoire et d’y entrer de nouveau autant de fois que vous le voulez.

Son prix ‘brut’ est d’environ 50€ mais comme il s’agit de l’Inde et que tout est un peu plus compliqué avec ce pays, sans compter que vous ne tomberez que sur des sites internet officiels en anglais, il est généralement bien plus facile de passer par un organisme spécialisé dans l’obtention des visas même si forcément le prix double. Au final, nous avons payé notre visa 109€/personne.

Pour notre part, nous sommes passés par l’organisme Action Visas dont les bureaux se situent à Paris (12 Rue du Moulin des Prés, 75013 Paris) et qui se sont avérés être très professionnels : http://www.action-visas.com/Information/visa-Inde

Voici les démarches à suivre pour l’obtention de ce visa :

ATTENTION : ce formulaire est en anglais et les questions que l’on vous pose sont assez nombreuses donc prévoyez du temps. Nous vous conseillons d’imprimer carrément le mode d’emploi de ce formulaire pour éviter les erreurs. Nous avons utilisé celui d’Action visas que vous trouverez en bas cette page internet : http://www.action-visas.com/Information/visa-Inde

Pensez à bien noter votre numéro de référence de la demande de votre visa puisque ce numéro vous sera demandé ensuite par l’organisme d’obtention des visas. Ce numéro vous sera donné lorsque vous remplirez ce fameux formulaire en ligne.

  • Un passeport d’une validité minimale de 6 mois après le retour prévu et disposant de 3 pages vierges.
  • Deux photos d’identité au format Indien et conforment aux normes Indiennes : 5×5 cm… C’est-à-dire que vous ne pouvez pas faire ces photos dans n’importe quel photomaton. Pour notre part, nous sommes directement allés dans les bureaux d’Action Visas (12 Rue du Moulin des Prés, 75013 Paris) qui dispose d’un photomaton ‘spécial Inde’.
  • Une photocopie de la page d’informations personnelles de votre passeport.

Bon à savoir :

  • S’il manque un seul élément dans votre dossier ou si une question du formulaire est laissée sans réponse ou est mal remplie, le visa vous sera refusé et vous ne serez pas remboursé. Prenez donc le temps de bien faire les choses.
  • Votre visa est valable 6 mois à compter du jour de son obtention et non pas du jour d’entrée sur le territoire ! Donc sachez que vous ne pourrez jamais rester réellement 6 mois sur le territoire Indien puisque le visa demande au moins deux semaines d’anticipation.

 

 

 

Népal drapeauNépal :

Le visa pour le Népal est plutôt facile d’obtention et tout peut se faire directement sur le site du gouvernement Népalais en ligne en cliquant ici : http://online.nepalimmigration.gov.np/tourist-visa

Il existe plusieurs visas touristiques et le prix varie en fonction de la durée du séjour :

  • 15 jours entrés multiples : 25 USD
  • 30 jours entrés multiples : 40 USD
  • 90 jours entrés multiples : 100 USD
  • De 90 jours à 150 jours : 2 USD par jour et 20 USD pour des entrées multiples.

Pour notre part, nous avons directement fait la demande de notre visa d’un mois à la frontière entre l’Inde et le Népal où contre le remplissage d’un petit formulaire et du paiement des 40 USD, le tampon a été apposé sur nos passeports en moins de 20 minutes.

Et comme pour la plupart des pays, un passeport d’une validité de 6 mois vous sera demandé.

Thailande drapeauThaïlande :

Pour la Thaïlande un visa est obligatoire si vous compter séjourner plus de 15 jours (si vous arrivez par voie terrestre) ou plus de 30 jours (si vous arrivez en avion).

Y étant arrivés en avion et ne souhaitant y rester qu’un mois, nous n’avons pas eu de démarches particulières à faire. Pensez simplement à bien vérifier que votre passeport a été correctement tamponné à la douane parce qu’on a entendu quelques histoires frauduleuses de personnes bloquées sur le territoire et/ou devant payer une certaine somme parce qu’il y avait nulle marque du tampon sur leur passeport.

Il vous sera peut être demandé votre billet d’avion de retour et bien entendu un passeport valable au moins 6 mois à partir du jour où vous entrez sur le territoire.

Malaisie drapeauMalaisie :

Pas de visa nécessaire pour la Malaisie pour un séjour qui ne dépasse pas les 3 mois ce qui est plutôt cool !

Nous y sommes entrés par voie terrestre (bus) en venant de Thaïlande et nous n’avons pas eu de souci.

Vous pouvez vous munir de votre billet de sortie du territoire mais même cela, ça ne nous a pas été demandé.

Par contre, encore une fois ici un passeport d’une validité de 6 mois après la date de retour vous sera demandé.

Indonésie drapeauIndonésie :

Un visa est nécessaire pour se rendre en Indonésie.

Vous avez le choix entre un visa touristique de 30 ou de 60 jours mais sachez que si vous souhaitez le visa de 60 jours, il est préférable de le faire faire avant votre départ auprès de l’ambassade Indonésienne puisqu’à votre arrivée sur place, seuls celui de 30 jours vous sera directement attribué à l’aéroport. Il est évidemment possible de demander sa prolongation dans les consulats sur place mais la démarche est longue et un peu fastidieuse.

Le visa de 60 jours demandé au préalable à l’ambassade coute 50€ et le visa de 30 jours que vous devez payer à votre arrivée sur place à l’aéroport si vous n’avez pas fait la démarche du visa au préalable est de 30€.

Votre billet retour pourra également vous être demandé et bien entendu, votre passeport d’une durée de validité de plus de 6 mois après la date prévue du retour.

Attention : une taxe de sortie du territoire vous est demandée à l’aéroport lorsque vous quittez le pays et celle-ci est fluctuante. Aujourd’hui elle s’élève à 200 000 Rps pour les vols internationaux soit environ 14€.

Australie :

Pour un voyage de moins de trois mois sur le territoire, pas besoin d’un visa spécifique.

Un passeport valable six mois après la date de retour suffit et l’evisitor qui est gratuit (à remplir en ligne : http://www.border.gov.au/ ) ainsi qu’un billet de sortie du territoire.

Pour un séjour qui dépasse les trois mois, l’obtention d’un visa est obligatoire (http://www.border.gov.au/Trav/Visa/Onli ) et pour les moins de 31 ans, le Visa Vacances Travail est la meilleure option (https://onsescape.wordpress.com/category/australie/le-visa-vacance-travail/)

नमस्ते नेपाल (Bye bye Népal)

Pour commencer cet article, on voudrait vous présenter le Népalais, comment il est et ce qu’il adore faire, enfin de ce qu’on en a perçu :
– Il est physiquement beau, et souriant, enfin, comparé à l’Indien.

– Accueillant, sans à priori et très ouvert.

– Polis, patient et respectueux.

– Beaucoup plus occidentalisé que l’Indien avec un style vestimentaire très rock’n roll. Rock’n roll qu’ils adorent écouter et jouer (il y a un incroyable nombre de bands qui jouent plutôt très bien)

– Porter des chapeaux bizarres qui ne leur vont qu’à eux (Raph en a essayé un, le rendu n’était pas vraiment le même…)

– Manger du dal bath à tous les repas. C’est le plat local à base de riz blanc (dal), d’une sauce de lentilles et de légumes cuits (épinards et choux principalement).

– Effectuer des rituels pieux en passant devant tous les temples. Chose assez étrange à voir, au début on pense à des TOC mais on s’y fait bien vite.

Les lieux ou choses à ne pas manquer pour nous sont :
– Faire un trek, c’est LE pays où en faire un et de surcroit dans LES plus hautes montagnes du monde !

– Se perdre dans les ruelles de la vieille ville de Katmandou, sans oublier d’aller voir dans les arrières cours car souvent s’y cache un petit temple.

– Prendre une journée pour faire le tour du lac de Pokhara en barque et s’arrêter dans une crique pour pique-niquer.

– Manger du fromage !!! De vache, de Nak (femelle du Yak), des deux, de buffle. Un délice surtout si comme nous vous projetez de partir un moment loin de notre chère patrie. Raph l’accompagnait souvent de viande séchée de buffle.

– Se balader dans la montagne et ça ne manque pas 🙂


Ce qu’on a moins apprécié :

– La pollution, omniprésente dans toutes les villes et le long des routes. Les pots catalytiques ne sont malheureusement pas connus ici.

– Le prix à payer pour entrer dans les villes anciennes et notamment Baktapur dans laquelle nous ne sommes finalement pas entrés. Le prix affiché pour les Occidentaux étant de 15€ et de 100rs. pour les Népalais, Indiens et Chinois, la différence nous a mis hors de nous ! Et pour nous rassurer, le guichetier qui nous dit que ça va encore augmenter et pas que pour les Occidentaux, c’est ça ouais !

– Voilà à part ça, c’est tout, c’est vraiment un pays où il fait bon vivre 🙂

Au final en un mois de voyage au Népal, on aura dépensé :

– 560€/personne pour un mois sans compter le visa (40$ / personne pour 1 mois)

– 1 tube de crème solaire (Indice 50 cette fois-ci !!)

– Environ 100 bouteilles d’eau, 25 pastilles d’eau, 20 Everest (bière locale) et 2 PASTIS (trouvé dans un restau bar Français à Katmandou)

– L’équipement pour le trek soit un total d’environ 50€/personne.

– Des litres et des litres d’huile de genoux !

Et voici notre feuille de route :

Itinéraire au Népal

Daman

Le temps d’un week-end, nous sommes parti nous mettre au vert dans les montagnes histoire de se ré oxygéner un peu. Pour ce faire, nous avons choisi Daman, un micro village (2 400 mètres d’altitude) réputé pour la vue panoramique qu’il offre sur les montagnes de l’Himalaya et le mont Everest. La faute à pas de chance pour nous, l’horizon était bouché les deux jours où nous y étions.
Apparemment la meilleure période pour s’y rendre serait d’octobre à décembre selon les locaux.

Daman se situe à environ 80 kilomètres au Sud-Ouest de Katmandou et pour s’y rendre, il faut prendre un bus de la station Kalanki (sud-ouest de Katmandou). Le bus part à 8 heures pétantes et il met environs 4 heures pour rejoindre Daman en traversant un paysage montagneux fantastique.

Station de bus de Kalanki, oui oui il n'y a que deux bus...

Station de bus de Kalanki, oui oui il n’y a que deux bus…

Ah, le retour des toilettes publiques, ça ne nous avait pas vraiment manqué!

Ah, le retour des toilettes publiques, ça ne nous avait pas vraiment manqué!

Gonflage des pneus de dernière minute et c'est parti!

Gonflage des pneus de dernière minute et c’est parti!

Sur la route...

Sur la route…

Une fois sur place, les hôtels ne courent pas les rues, ou plutôt devrions nous dire LA rue parce que Daman se constitue de petites bicoques bâties le long de la route, il n’y a pas de village à proprement parler. Vous est donc proposés un complexe hôtelier à 65$ la nuit ou des petites guesthouses sans prétention mais tout aussi confortables (eau chaude, wifi, propreté et gentillesse des gérants) pour environ 500 roupies la nuit, autant dire que le choix a été vite fait 🙂

Une fois installés, nous sommes allés nous balader dans les montagnes et là, stupeur, nous voilà transportés dans le Sud-Est de la France : entre les cigales qui n’arrêtaient pas de chanter et la flore quasi identique, il ne nous manquait plus que la vue sur la mer et le Pastis pour y être vraiment. Autant dire qu’on s’y est senti de suite bien dans ce petit village !

On peut aussi faire des parties de cache-cache!

On peut aussi faire des parties de cache-cache!

La rue / le village et ses habitants tous aussi gentils les uns que les autres!

La rue / le village et ses habitants tous aussi gentils les uns que les autres!

Hormis les balades dans la montagne et les échanges avec les locaux, Daman possède un temple où vivent plusieurs moines au milieu de la montagne. Pour s’y rendre il faut marcher une bonne demi-heure mais comme nous étions seuls et qu’il ne faisait pas trop chaud, la balade était très agréable même si bon nombre de marches ont encore foulées nos chaussures…

Pour le retour vous avez le choix entre 3 bus en direction de Katmandou: 7h30, 10h30 ou 12h. Nous avons pris le premier histoire de ne pas avoir l’impression de passer la journée entière dans les transports après avoir été requinqués par l’air pur des montagnes!

Patan

Également nommée Lalitpur (‘cité de la beauté’), Patan et une ancienne ville royale où était enseigné le bouddhisme. Située à 6 kilomètres au Sud de Katmandou, elle est aujourd’hui perçue comme une banlieue de la capitale du fait de l’expansion démographique. Désormais les deux villes se touchent et ne sont séparées que par la rivière Bagmati, c’est un peu comme Paris et Neuilly, Toulouse et Blagnac ou encore Bordeaux et Pessac…

Quoi qu’il en soit, depuis Thamel il vous faudra prendre un taxi parce qu’à pied ça fait quand même un peu loin et 250 roupies est un bon prix.
Attention l’entrée de la ville, en plus de l’entrée au Dubar Square (200 rs), est payante mais comme nous nous y sommes rendus très tôt (aux alentours de 7h30-8h), les guichets n’étaient pas encore ouverts et sommes donc rentrés librement. Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt comme dirait l’autre. Bref, petit conseil pour visiter Katmandou et ses environs : levez-vous de bonne heure !

Ceci étant dit, Patan est une ville très jolie, chargée d’histoire à en juger par le grand nombre de temples qui y sont érigés à tous les coins de rues et derrière les façades. N’hésitez surtout pas à rentrer dans les arrière-cours des maisons, vous y trouverez de vrais trésors ! Il est très agréable de se promener dans Patan et pas seulement dans son centre centre (Dubar Square). Se perdre dans les ruelles qui l’encerclent, en plus de vous procurer un peu de fraicheur, est un régal pour les yeux.

La queue pour l'eau gratuite (non potable) qui coute très cher à Katmandou

La queue pour l’eau gratuite (non potable) qui coute très cher à Katmandou

Dubar Square

Dubar Square

Le retour des dosas!

Le retour des dosas!

Bouddhanath

Tout à l’Est de Katmandou se trouve Bouddhanath également nommé Bodnath. Il s’agit de l’un des plus grands stupas au monde qui a été bâti au XIVème siècle.

De par la grande affluence des pèlerins bouddhistes et la présence d’un grand nombre de réfugiés Tibétains ayant quitté la Chine après 1959 (lors de la fuite du 14ème Dalaï Lama), des monastères se sont érigés tout autour du stupa.

Mesdames, messieurs, si l’envie vous prend d’aller passer quelques jours voire plus dans un monastère, c’est là-bas qu’il faut aller. A ce titre, le monastère de Zhechen ou Shéchèn est très connu grâce au séjour qu’y a fait le moine Français Matthieu Ricard.

La vieille ville

La vieille ville de Katmandou se situe au Sud du quartier de Thamel et pas besoin de prendre un tuk-tuk ou un taxi, c’est à 10 minutes à pied.

En partant du Nord, la vieille ville s’offre à vous par un dédale de petites ruelles plus ou moins étroites. Le plus spectaculaire dans ce quartier c’est que pratiquement chaque arrière cours de bâtiment recèle un trésor historique : un temple, un sanctuaire, un puits, un stupa, etc. et le tout en très bon état. Les boiseries des maisons quant à elles ne sont pas toujours bien conservées mais cela n’enlève rien à leur charme. Il est très facile d’être transporté au XIIème siècle, date à laquelle la ville a été construite sous la dynastie des Malla.

Si vous êtes férus de temples vous serez comblés, il y en a dans tous les sens jusqu’au Dubar Square, lieu représentant le centre de la cité où les palais des rois étaient dressés et où ils se faisaient couronner. Aujourd’hui le Dubar Square (de pratiquement toutes les villes au Népal) est payant, la visite de celui-ci vous coutera 750 rs/personne si vous n’êtes pas Népalais, Indien ou encore Chinois… Il y a des ‘check point’ à plusieurs entrées mais comme Dubar Square se compose de trois places plus ou moins grandes et est entouré de nombreuses petites ruelles, il est possible de ne pas payer l’entrée, ceci vous coutera juste quelques minutes de marche supplémentaire.

Au Sud de Dubar Square où il est agréable de flâner en visitant la multitude de monuments présents, vous trouverez la petite rue de Freak Street qui n’a plus rien à voir avec celle qu’elle fut il y a plus de 40 ans, au temps des hippies. Aujourd’hui les magasins de drogue ont été remplacés par des bijoutiers, des boutiques touristiques, des agences de voyages ou encore des restaurants ‘modernes’. Il faut savoir que le vrai nom de cette rue est Jhochhen Tole et que le seul souvenir de cette époque réside sur les devantures de certaines où vous pouvez encore lire ‘Freak Street’ (La rue des hippies).

Freak street

Freak street

Thamel

Comme nous le disions plus haut, il s’agit DU quartier touristique de la ville où tout est fait pour que vous vous y sentiez à l’aise : très grand nombre d’hôtels (les guesthouses sont peu nombreuses), des magasins à n’en plus finir le long des rues, des restaurants de toutes nationalités prêts à ravir toutes les papilles, un nombre incroyable de boulangeries dont le goût du croissant au chocolat ferait frémir bon nombre de boulangers Français 🙂 , des policiers aux coins des rues pour la sécurité et rassurer ce petit monde (à vrai dire ils sont plus là pour réguler le trafic routier qu’autre chose parce qu’il n’y a vraiment aucune crainte à avoir au Népal en général), des cyber cafés, des cabines téléphoniques, bref une micro ville dans la ville.

Mais cela à un prix et nous l’avons découvert dès notre arrivée en se mettant à la recherche d’un hôtel : surprise, les prix vous sont donnés en US dollars et oscillent entre 10 et 20$ (1 000 à 2 000 rs) pour les moins chers… Ah ben comment ça se fait ? Ça fait 4 mois qu’on paie environ 5€ (7$ / 700 rs) pour dormir nous !!! Mais voilà que Raph a mis sa cape de grand négociateur et a finalement réussit à trouver un bon hôtel pour 800 rs (8$ / 6€). Euh désolés si vous vous êtes perdu dans les monnaies et les changes… Il s’agit de l’Hotel Eco 2000 : bien situé, douche chaude, wifi, chambre spacieuse et propre.

Ceci étant fait, nous avons pu nous promener dans les rues, découvrir de jolies papeteries, librairies et bijouteries (et là attention, la majorité ne vous vendent pas du vrai argent mais elles sont faciles à repérer : elles vendent le même bijou en 100 exemplaires identiques. A vous de bien ouvrir les yeux et de rechercher le poinçon ‘925’).

Rue de Thamel

Rue de Thamel

Face à cette offre impressionnante, nous nous sommes régalés culinairement parlant et voici les restaurants que nous avons préféré au point de vous les conseiller :
– Happy Bubble Cafe : très mignon mini restaurant Taïwanais situé dans une cours en retrait du bruit de la rue (Thamel Square) et tenu par une adorable cuisinière taïwanaise tombée amoureuse du Népal. Vous pourrez y déguster le fameux Pork Stew qui ressemble très fortement à notre Pot au feu… Pour le dessert nous vous conseillons de prendre les bubble cake, sorte de quatre quarts en forme de madeleine servi avec de la confiture maison, un vrai régal : http://www.facebook.com/happybubblecafe

– Road house café pour de délicieuses pizzas cuites au feu de bois.

– New Orléans Cafe que nous recommandons à la fois pour la cuisine (les breakfasts et les burgers sont supers bons et très copieux) et pour le lieu puisqu’ils sont situés dans une arrière cours très joliment décorée avec de splendides boiseries.

– OR2K Restaurant pour leurs très bons fallafels et leurs salades.

Les momos, spécialité culinaire népalaise

Les momos, spécialité culinaire népalaise

Coucher de soleil du Helena's restaurant (7 étages)

Coucher de soleil du Helena’s restaurant (7 étages)

En tout cas vous l’aurez compris, si vous êtes à la recherche d’authenticité, d’Histoire, de vieilles pierres et de temples, ce n’est pas à Thamel qu’il faut aller!!

Par contre il y a un truc sympa à faire, c’est de se rendre au Garden of dreams (le jardin des rêves, 200 rs.) pour prendre l’air (même s’il doit être aussi vicié qu’ailleurs…), être au calme au milieu de la verdure et transporté en dehors de la ville en un rien de temps. Ce jardin n’est pas très grand mais il est très joli et très très bien entretenu. Nous avons aimé nous y promener et paresser sur les bancs. Il est également possible d’y prendre un verre et d’y manger mais les prix défient toute concurrence !

Katmandou

Katmandou, la capitale du pays, située en son centre, à 1 350 mètres d’altitude et encerclée de petites montagnes qui sont les contreforts de l’Himalaya, est une ville légendaire aux multiples facettes. Le mouvement hippy des années 60-70 l’a rendu célèbre en en faisant l’étape finale de leur long voyage depuis l’Europe qu’ils nommaient alors : ‘La route de Katmandou’. A ce sujet, vous pouvez lire l’ouvrage de René Barjavel ‘Les chemins de Katmandou’. Ils y trouvaient alors une ville ouverte, verdoyante, culturellement enrichissante ainsi que de la drogue en vente libre dans la célèbre rue qu’ils affectionnaient : Freak Street.
Aujourd’hui il ne reste pas grand-chose de cette effervescence si ce n’est quelques rabatteurs qui vous proposent de la drogue dans les rues (même si c’est dorénavant illégal et que le Népal a stoppé sa production de hachich depuis les années 80) et des magasins de vêtements au style ‘hippie’.

Katmandou est aujourd’hui à l’image de la majorité des grandes villes d’Asie : elle doit faire face à une grande croissance démographique, à une pauvreté non négligeable, à une pollution très présente et visible (nombre de locaux portent des masques contre la pollution aérienne) ainsi qu’à un tourisme de masse à la recherche de standards ‘occidentaux’.

Nous y sommes arrivés le 6 mai 2014 et comme nous n’avons pas de guide (papier) pour le Népal, nous avons suivi les quelques touristes qu’il y avait dans notre bus et qui se dirigeaient vers Thamel.

Après s’être posés dans un hôtel et avoir trouvé une carte de la ville, nous pouvons vous présenter le Katmandou que nous avons découvert en 5 ‘quartiers’ :
– Thamel où le repère des touristes
– Swoyambhunath et son temple bouddhiste aussi nommé le ‘temple des singes’
– La vieille ville avec son labyrinthe de ruelles et ses vestiges culturels
– Bouddhanath et son incroyable stupa
– Patan, la cité-Etat et ses multiples temples

Pour plus de clarté, voici la carte :

Katmandou

Katmandou

Jour 7 : De Bamboo à Pokhara

Qu’on se le dise d’entrée de jeu : cette journée fut pour nous la pire du trek parce qu’il n’y avait que de la descente (dont un trop grand nombre de marches !) faisant peiner voire souffrir nos genoux mais la beauté des paysages associée à la pensée de notre point d’arrivée tout proche (Pokhara et ce qui nous y attendait) nous a motivé tout du long.

Nous avons mis environ 4 heures pour arriver à Jhinu (1 780m) où nous avons fait une petite pause ‘détente des tendons’ avant de faire un petit détour de 40 minutes (de marches à descendre encore!) pour se rendre aux sources d’eau chaude naturelles tout en bas de la montagne, à côté de la rivière. Outre la beauté du lieu et l’originalité de ce phénomène naturel, ce fut un réel plaisir de se prélasser dans cette eau à 40-45 degrés (peut être un chouia trop chaud même). Après 40 minutes de trempette, il était temps de remonter jusqu’à Jhinu, de prendre des forces en sucre et de reprendre la route.

L'envers du décors: les sherpas qui ne cessent de monter et descendre des denrées pour remplir nos estomacs...

L’envers du décors: les sherpas qui ne cessent de monter et descendre des denrées pour remplir nos estomacs…

Et puis pas que de la nourriture en fait...

Et puis pas que de la nourriture en fait…

Il faisait un peu chaud quand même!

Il faisait un peu chaud quand même!

De jhinu il nous restait encore 3 heures de marche pour atteindre Siwai où nous savions que des jeeps pouvaient nous ramener à Pokhara. Alors en avant toute ou plutôt en descente toute ! Ces trois heures furent très douloureuses mais le mental aidant, nous sommes arrivés à Siwai vers 16 heures, nous sommes montés à bord d’une toute petite voiture qui nous a ramené à notre hôtel en 2h30.

Ca y est, on l’a fait ! On est à la maison et pour fêter ça, rien de tel qu’une bonne bière bien fraiche avec un gros cheese burger dans un des fabuleux restaurant de Pokhara, notre Suisse qu’on aime bien 🙂

–> Environ 8 heures de marche (oui ça fait mal !) et une descente en altitude de 1 482 mètres

Après ce trek, nous sommes restés cinq jours à Pokhara pour nous reposer, dormir, reprendre des forces, se faire masser, flâner, profiter d’un accès à une cuisine internationale très étendue tout en pensant gentiment à notre prochaine destination qui sera Kathmandu.

Jour 6 : D’ABC à Bamboo

5h30 et les premières lueurs du jour déjà bien présentes, nous nous sommes rués dehors pour admirer le spectacle naturel qui nous entourait : la neige avait cessé de tomber laissant derrière elle un paysage d’une grande pureté. Nous nous sentions alors tout petit et très chanceux; Lorsque le lever de soleil a opéré sa magie, nous sommes restés sans voix comme toutes les personnes présentes sur le camp.

Hihihi

Hihihi

Ceux qui n'ont pas eu la chance de revenir...

Ceux qui n’ont pas eu la chance de revenir en photo dans la salle commune

...

Même si l’envie ne se faisait pas sentir, nous avons tout de même pris le chemin du retour aux environs de 8 heures. La descente jusqu’au MBC n’était que du bonheur, marcher sur la neige fraiche nous a fait retomber en enfance et autour de nous tout était immaculé de blanc, juste magnifique.

Nous avons marché jusqu’à Himalaya où nous avons fait une pause thé et sucre avant de reprendre la route jusqu’à Bamboo où on a décidé de s’arrêter pour manger dans un premier temps et puis pour dormir parce que la pluie s’est abattue sur nous.

Le reste de la journée s’est déroulée très calmement, un peu de lecture, de jeux et de papotage avec les guides et il était déjà l’heure de se coucher.

–> Environ 5 heures de marche et une descente d’altitude de 1 820 mètres.