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Patan

Également nommée Lalitpur (‘cité de la beauté’), Patan et une ancienne ville royale où était enseigné le bouddhisme. Située à 6 kilomètres au Sud de Katmandou, elle est aujourd’hui perçue comme une banlieue de la capitale du fait de l’expansion démographique. Désormais les deux villes se touchent et ne sont séparées que par la rivière Bagmati, c’est un peu comme Paris et Neuilly, Toulouse et Blagnac ou encore Bordeaux et Pessac…

Quoi qu’il en soit, depuis Thamel il vous faudra prendre un taxi parce qu’à pied ça fait quand même un peu loin et 250 roupies est un bon prix.
Attention l’entrée de la ville, en plus de l’entrée au Dubar Square (200 rs), est payante mais comme nous nous y sommes rendus très tôt (aux alentours de 7h30-8h), les guichets n’étaient pas encore ouverts et sommes donc rentrés librement. Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt comme dirait l’autre. Bref, petit conseil pour visiter Katmandou et ses environs : levez-vous de bonne heure !

Ceci étant dit, Patan est une ville très jolie, chargée d’histoire à en juger par le grand nombre de temples qui y sont érigés à tous les coins de rues et derrière les façades. N’hésitez surtout pas à rentrer dans les arrière-cours des maisons, vous y trouverez de vrais trésors ! Il est très agréable de se promener dans Patan et pas seulement dans son centre centre (Dubar Square). Se perdre dans les ruelles qui l’encerclent, en plus de vous procurer un peu de fraicheur, est un régal pour les yeux.

La queue pour l'eau gratuite (non potable) qui coute très cher à Katmandou

La queue pour l’eau gratuite (non potable) qui coute très cher à Katmandou

Dubar Square

Dubar Square

Le retour des dosas!

Le retour des dosas!

Bouddhanath

Tout à l’Est de Katmandou se trouve Bouddhanath également nommé Bodnath. Il s’agit de l’un des plus grands stupas au monde qui a été bâti au XIVème siècle.

De par la grande affluence des pèlerins bouddhistes et la présence d’un grand nombre de réfugiés Tibétains ayant quitté la Chine après 1959 (lors de la fuite du 14ème Dalaï Lama), des monastères se sont érigés tout autour du stupa.

Mesdames, messieurs, si l’envie vous prend d’aller passer quelques jours voire plus dans un monastère, c’est là-bas qu’il faut aller. A ce titre, le monastère de Zhechen ou Shéchèn est très connu grâce au séjour qu’y a fait le moine Français Matthieu Ricard.

La vieille ville

La vieille ville de Katmandou se situe au Sud du quartier de Thamel et pas besoin de prendre un tuk-tuk ou un taxi, c’est à 10 minutes à pied.

En partant du Nord, la vieille ville s’offre à vous par un dédale de petites ruelles plus ou moins étroites. Le plus spectaculaire dans ce quartier c’est que pratiquement chaque arrière cours de bâtiment recèle un trésor historique : un temple, un sanctuaire, un puits, un stupa, etc. et le tout en très bon état. Les boiseries des maisons quant à elles ne sont pas toujours bien conservées mais cela n’enlève rien à leur charme. Il est très facile d’être transporté au XIIème siècle, date à laquelle la ville a été construite sous la dynastie des Malla.

Si vous êtes férus de temples vous serez comblés, il y en a dans tous les sens jusqu’au Dubar Square, lieu représentant le centre de la cité où les palais des rois étaient dressés et où ils se faisaient couronner. Aujourd’hui le Dubar Square (de pratiquement toutes les villes au Népal) est payant, la visite de celui-ci vous coutera 750 rs/personne si vous n’êtes pas Népalais, Indien ou encore Chinois… Il y a des ‘check point’ à plusieurs entrées mais comme Dubar Square se compose de trois places plus ou moins grandes et est entouré de nombreuses petites ruelles, il est possible de ne pas payer l’entrée, ceci vous coutera juste quelques minutes de marche supplémentaire.

Au Sud de Dubar Square où il est agréable de flâner en visitant la multitude de monuments présents, vous trouverez la petite rue de Freak Street qui n’a plus rien à voir avec celle qu’elle fut il y a plus de 40 ans, au temps des hippies. Aujourd’hui les magasins de drogue ont été remplacés par des bijoutiers, des boutiques touristiques, des agences de voyages ou encore des restaurants ‘modernes’. Il faut savoir que le vrai nom de cette rue est Jhochhen Tole et que le seul souvenir de cette époque réside sur les devantures de certaines où vous pouvez encore lire ‘Freak Street’ (La rue des hippies).

Freak street

Freak street

Swoyambhunath

Egalement appelé Swayambhunath ou Monkey Temple ou encore Temple des singes en Français, est un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO de par la beauté de son temple et son ancienneté (ce serait l’un des sites religieux les plus anciens du Népal érigé en 464-505). Cet ensemble architectural situé au sommet d’une colline (et oui, encore un paquet de marches à gravir pour y accéder 🙂 ) à l’Ouest de la ville, s’organise autour d’un stupa tout de blanc vêtu.

Nous nous y sommes rendus le matin de très bonne heure afin d’observer les rituels qui s’y déroulent :
– Les fidèles bouddhistes qui tournent plusieurs fois autour du stupa actionnant sur leur passage les moulins à prière positionnés sur les contrebas tout en récitant des prières.
– Les moines qui récitent leurs prières à voix haute et en chantant au milieu de pèlerins qui s’empressent de faire de même.
– Les joggeurs (civil et armée) qui montent et descendent les marches au pas de course pour finir par faire des abdos sur les bancs situés un peu partout.
– Les amateurs de taïchi qui profitent du calme ambiant, d’un environnement propice à la détente et d’une vue dégagée sur la ville pour faire leur séance matinale.
– Les singes qui se réveillent calmement et qui ne sont pas agressifs (contrairement à ceux d’Inde) malgré leur gueule pas toujours avenante.

De Thamel il est possible de s’y rendre à pied, c’est à une trentaine de minutes de marche.

Ben quoi, nous aussi on a le droit de faire tourner la roue pour se porter chance non?

Ben quoi, nous aussi on a le droit de faire tourner la roue pour se porter chance non?

L’entrainement matinal

En voilà un qui ne doit pas se faire emmerder de trop...

En voilà un qui ne doit pas se faire emmerder de trop…

Quand on vous disait que Katmandou était polluée...

Quand on vous disait que Katmandou était polluée…

... et pas que dans l'air hein!

… et pas que dans l’air hein!

Thamel

Comme nous le disions plus haut, il s’agit DU quartier touristique de la ville où tout est fait pour que vous vous y sentiez à l’aise : très grand nombre d’hôtels (les guesthouses sont peu nombreuses), des magasins à n’en plus finir le long des rues, des restaurants de toutes nationalités prêts à ravir toutes les papilles, un nombre incroyable de boulangeries dont le goût du croissant au chocolat ferait frémir bon nombre de boulangers Français 🙂 , des policiers aux coins des rues pour la sécurité et rassurer ce petit monde (à vrai dire ils sont plus là pour réguler le trafic routier qu’autre chose parce qu’il n’y a vraiment aucune crainte à avoir au Népal en général), des cyber cafés, des cabines téléphoniques, bref une micro ville dans la ville.

Mais cela à un prix et nous l’avons découvert dès notre arrivée en se mettant à la recherche d’un hôtel : surprise, les prix vous sont donnés en US dollars et oscillent entre 10 et 20$ (1 000 à 2 000 rs) pour les moins chers… Ah ben comment ça se fait ? Ça fait 4 mois qu’on paie environ 5€ (7$ / 700 rs) pour dormir nous !!! Mais voilà que Raph a mis sa cape de grand négociateur et a finalement réussit à trouver un bon hôtel pour 800 rs (8$ / 6€). Euh désolés si vous vous êtes perdu dans les monnaies et les changes… Il s’agit de l’Hotel Eco 2000 : bien situé, douche chaude, wifi, chambre spacieuse et propre.

Ceci étant fait, nous avons pu nous promener dans les rues, découvrir de jolies papeteries, librairies et bijouteries (et là attention, la majorité ne vous vendent pas du vrai argent mais elles sont faciles à repérer : elles vendent le même bijou en 100 exemplaires identiques. A vous de bien ouvrir les yeux et de rechercher le poinçon ‘925’).

Rue de Thamel

Rue de Thamel

Face à cette offre impressionnante, nous nous sommes régalés culinairement parlant et voici les restaurants que nous avons préféré au point de vous les conseiller :
– Happy Bubble Cafe : très mignon mini restaurant Taïwanais situé dans une cours en retrait du bruit de la rue (Thamel Square) et tenu par une adorable cuisinière taïwanaise tombée amoureuse du Népal. Vous pourrez y déguster le fameux Pork Stew qui ressemble très fortement à notre Pot au feu… Pour le dessert nous vous conseillons de prendre les bubble cake, sorte de quatre quarts en forme de madeleine servi avec de la confiture maison, un vrai régal : http://www.facebook.com/happybubblecafe

– Road house café pour de délicieuses pizzas cuites au feu de bois.

– New Orléans Cafe que nous recommandons à la fois pour la cuisine (les breakfasts et les burgers sont supers bons et très copieux) et pour le lieu puisqu’ils sont situés dans une arrière cours très joliment décorée avec de splendides boiseries.

– OR2K Restaurant pour leurs très bons fallafels et leurs salades.

Les momos, spécialité culinaire népalaise

Les momos, spécialité culinaire népalaise

Coucher de soleil du Helena's restaurant (7 étages)

Coucher de soleil du Helena’s restaurant (7 étages)

En tout cas vous l’aurez compris, si vous êtes à la recherche d’authenticité, d’Histoire, de vieilles pierres et de temples, ce n’est pas à Thamel qu’il faut aller!!

Par contre il y a un truc sympa à faire, c’est de se rendre au Garden of dreams (le jardin des rêves, 200 rs.) pour prendre l’air (même s’il doit être aussi vicié qu’ailleurs…), être au calme au milieu de la verdure et transporté en dehors de la ville en un rien de temps. Ce jardin n’est pas très grand mais il est très joli et très très bien entretenu. Nous avons aimé nous y promener et paresser sur les bancs. Il est également possible d’y prendre un verre et d’y manger mais les prix défient toute concurrence !

Katmandou

Katmandou, la capitale du pays, située en son centre, à 1 350 mètres d’altitude et encerclée de petites montagnes qui sont les contreforts de l’Himalaya, est une ville légendaire aux multiples facettes. Le mouvement hippy des années 60-70 l’a rendu célèbre en en faisant l’étape finale de leur long voyage depuis l’Europe qu’ils nommaient alors : ‘La route de Katmandou’. A ce sujet, vous pouvez lire l’ouvrage de René Barjavel ‘Les chemins de Katmandou’. Ils y trouvaient alors une ville ouverte, verdoyante, culturellement enrichissante ainsi que de la drogue en vente libre dans la célèbre rue qu’ils affectionnaient : Freak Street.
Aujourd’hui il ne reste pas grand-chose de cette effervescence si ce n’est quelques rabatteurs qui vous proposent de la drogue dans les rues (même si c’est dorénavant illégal et que le Népal a stoppé sa production de hachich depuis les années 80) et des magasins de vêtements au style ‘hippie’.

Katmandou est aujourd’hui à l’image de la majorité des grandes villes d’Asie : elle doit faire face à une grande croissance démographique, à une pauvreté non négligeable, à une pollution très présente et visible (nombre de locaux portent des masques contre la pollution aérienne) ainsi qu’à un tourisme de masse à la recherche de standards ‘occidentaux’.

Nous y sommes arrivés le 6 mai 2014 et comme nous n’avons pas de guide (papier) pour le Népal, nous avons suivi les quelques touristes qu’il y avait dans notre bus et qui se dirigeaient vers Thamel.

Après s’être posés dans un hôtel et avoir trouvé une carte de la ville, nous pouvons vous présenter le Katmandou que nous avons découvert en 5 ‘quartiers’ :
– Thamel où le repère des touristes
– Swoyambhunath et son temple bouddhiste aussi nommé le ‘temple des singes’
– La vieille ville avec son labyrinthe de ruelles et ses vestiges culturels
– Bouddhanath et son incroyable stupa
– Patan, la cité-Etat et ses multiples temples

Pour plus de clarté, voici la carte :

Katmandou

Katmandou