Le centre ville de Christchurch

Christchurch, pour tout vous dire, la première fois qu’on s’est baladé dans son ‘centre-ville’, nous avons eu envie de prendre nos jambes à nos cous et de partir.

La simple et bonne raison de ce sentiment est que depuis la succession des tremblements de terre que la ville a connue entre 2010 et 2011, il n’y a pour ainsi dire plus de ville ou du moins de centre-ville. Les dégâts ont été colossaux et encore aujourd’hui, cinq ans après, la démolition des bâtiments n’est pas terminée. On vous laisse donc imaginer la (re)construction…

Il y a plusieurs raisons à cette lenteur :

  • Besoin de financements, même si le pays possède une caisse d’assurance spéciale ‘tremblement de terre’, vous imaginez bien que le déblocage prend du temps.
  • Vient ensuite le temps des négociations : quel est le bon ordre à donner, celui de la démolition ou de la rénovation ?
  • Et puis ensuite reconstruire oui mais comment ? Quel sens donner à la ville ? Sachant que tout est possible, architectes, élus locaux, commerçants etc. on dû s’en donner à cœur joie dans la multiplication des réunions… Et celles-ci ne sont toujours pas finies aujourd’hui.
  • Et pour les quelques bâtiments en reconstruction, il est nécessaire de renforcer la sécurité ce qui signifie construire en plus solide avec des fondations en profondeur et donc plus de temps et d’argent
  • A cela s’ajoute également le choc psychologique qui est aujourd’hui encore palpable. Même si les pertes humaines (186 personnes ont trouvé la mort) n’ont pas été aussi grandes et heureusement que l’on que pourrait imaginer suite à un tel évènement, le vécu de phénomène naturel fut très éprouvant. On parle surtout du séisme en lui-même, des trois secousses qui ont été les plus élevées sur l’échelle de Richter mais on pense moins à ce qui se passe ensuite, la terre ne s’arrête pas de trembler d’un seul coup, les tremblements à répétition et incessants d’après choc sont très nombreux et s’étalent sur des semaines voire des mois, nuit et jour et avec à chaque fois la même angoisse : quand est-ce que ça va s’arrêter, est-ce que le toit va me tomber sur la tête, etc.

A ce titre, il serait très intéressant de connaitre les retombées sociales/humaines/sociologiques d’un tel évènement à savoir, combien de couples ont rompu dans les mois ou années suivants les tremblements (à ce titre, Paul le propriétaire de notre maison nous a avoué que les effets secondaires des tremblements de terre ont été une des causes de la rupture de son mariage) ? Comment a évolué la consommation d’antidépresseurs, de somnifères, d’alcool, de tabac ou autres ‘tranquillisants’ ? Comment a évolué le marché du travail ? etc.

Parce que oui on parle et on voit les dégâts matériels mais qu’en est-il du reste ? Et bien pour en avoir parlé quelque fois autour de nous, les cicatrices ne sont pas toujours bien refermées, certaines personnes ne veulent même plus aller dans le centre de la ville, ville qu’ils ne reconnaissent d’ailleurs plus et dont ils ont fait le deuil (surtout les plus anciens)

  • Et puis à tout cela il faut bien entendu ajouter le ‘Take it easy’, qui ne fait pas avancer le schmilblick

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui la ville n’a pas encore retrouvé son statut et son apparence de ville. Grues, conteneurs, cônes de signalisation, gilets jaune, orange et autres objets de décoration urbaine ont pris possession des lieux et la circulation, qu’elle soit piétonne ou motorisée, n’est pas vraiment évidente, mieux vaut bien regarder où l’on met les pieds et partir de chez soi en avance pour aller au boulot parce que vous ne savez jamais trop quelle route vous pourrez ou ne pas emprunter tel ou tel matin!

Enfin de la lecture sur le sol...

Enfin de la lecture sur le sol…

Envie de vous asseoir? Ahah essayez donc un peu plus loin!

Envie de vous asseoir? Ahah essayez donc un peu plus loin!

Pouvez-vous trouver la voiture cachée???

Pouvez-vous trouver la voiture cachée???

Bâtiments de l'ancienne rue piétonne et centrale

Bâtiments de l’ancienne rue piétonne et centrale

LA Cathédrale Anglicane, l'un des monuments les plus beaux et emblématiques de 'l'ancienne' ville

LA Cathédrale Anglicane, l’un des monuments les plus beaux et emblématiques de ‘l’ancienne’ ville

Le sens de l'humour est toujours présent!!!

Le sens de l’humour est toujours présent!!!

 

Mais au milieu de ce chaos, la vie reprend petit à petit, de nouveaux quartiers émergent dont un que nous trouvons tout à fait approprié et en harmonie avec la ville actuelle. Il s’agit du ‘Re:Start mall’ situé sur Cashel street et qui a la particularité d’être entièrement fait de conteneurs d’où son autre petit nom  de ‘containers mall’. Et comme nous avons tendance à la surnommer Christchurch la ville conteneurs parce qu’il y en a un peu partout pour supporter les anciens édifices, pour servir ‘d’accueil’ aux entreprises de travaux publics ou encore pour avoir été transformés en café du coin, nous trouvons que l’idée fut très ingénieuse. Pour donner envie aux personnes de se rendre dans ce centre commercial un peu hors du commun et de fait en plein centre vite, les conteneurs ont été peints avec des couleurs criardes et une très bonne sélection de boutiques, restaurants et cafés s’y sont installés. Si vous cherchez la Poste centrale, c’est là qu’elle se trouve également (juste pour info parce que c’est toujours important de savoir où se trouve la Poste en voyage :)). Construit en 2011, ce quartier se voulait éphémère mais il est désormais une des emblèmes de la ‘nouvelle’ ville et comme cela arrive très souvent, il s’agit d’un provisoire qui dure ! Quoi qu’il en soit, lorsque vous vous trouvez à l’intérieur de ces conteneurs, vous n’avez pas le sentiment de vous trouver dans une boite en métal parce que leur aménagement et leur taille peuvent être très divers et variés.

Le second quartier ou plutôt ‘rue’ à avoir refait peau neuve est la New Regent Street qui fut la première réelle reconstruction du centre-ville. La rue a réouvert ses portes aux commerces et au public en 2013 sous un style et une architecture très hispanique qui lui confère beaucoup de cachet. Le tram y circule même de nouveau ce qui démontre de l’intention réelle de faire revivre ce centre-ville.

Et puis un peu partout dans la ville des bars et restaurants renaissent mais cela va encore prendre beaucoup de temps pour que la situation revienne à un semblant de normal et surtout pour que les habitants décident de retourner au centre de leur ville.

Mais où vont les gens nous demanderiez-vous ? Et bien c’est très simple, depuis cinq ans ils ont pris l’habitude d’aller faire leurs courses ou leurs différentes activités en périphérie du centre-ville. Et là la part belle est donnée au quartier de Riccarton situé à l’Ouest de la ville et à son centre commercial Westfield dans lequel vous trouverez tout ce que vous cherchez. En fait la politique de la ville a été de développer des centres commerciaux aux quatre points cardinaux de la ville pour ne léser personne et c’est comme ça qu’aujourd’hui, la grande majorité des habitants n’a plus de raison de se rendre en centre-ville.

Vivre dans ce joyeux bordel est une expérience nouvelle dans notre voyage et une fois passée la première vision d’apocalypse avec le sentiment que tout s’est passé hier, on s’y habitue et cela devient même un jeu de voir les évolutions, d’aller visiter les nouveaux bâtiments, restaurants et autres.

Sur ce on vous laisse, on va se préparer pour supporter notre pays d’accueil en ce jour de grande finale de coupe du monde de rugby 🙂

Christchurch

Avec ses quelques 350 000 habitants, Christchurch est la deuxième plus grande ville du pays, elle se situe sur l’île du Sud alors que Wellington (la capitale) et Auckland, les deux autres grandes villes connues se situent sur l’île du Nord.

Nous vous avons mis une carte ci-dessous pour plus de clarté :

Un point nous parait important à mentionner, il s’agit du décalage horaire avec la France. Durant votre hiver à vous (et notre été à nous), nous avons au maximum 12 heures de décalage et à l’inverse, pendant votre été (et notre hiver), nous avons au minimum 10 heures.

Donc en ce jour du 31 octobre 2015 nous avons 12 heures de décalage parce que nous sommes déjà passés en heure d’été (-1h) au mois de septembre et vous à l’heure d’hiver le week-end dernier. Et pour ceux qui ne sauraient plus, vous pouvez toujours aller sur l’horloge parlante (http://www.horlogeparlante.com/us/horloge-mondiale.html), elle ne se trompe jamais.

Travail

Quand nous vous disions que les Néozélandais étaient très détendus, c’est dans le domaine du travail que cela se vérifie le plus.

Mais avant de vous raconter ce petit penchant laxiste, il faut savoir que pour travailler en Nouvelle-Zélande il vous fait être titulaire d’un numéro IRD (Inland Revenue Department number). Ce numéro est indispensable pour que les employeurs puissent vous déclarer et pour être en règle au niveau des impôts. Pour l’obtenir il vous suffisait jusqu’au début de ce mois d’octobre 2015 de vous rendre dans une agence de la Poste avec une photocopie de votre passeport, une photocopie de votre visa (par mail) ainsi que de votre passeport et de remplir un formulaire sur place pour recevoir votre numéro IRD en une semaine par voie postale. Mais depuis début octobre, le formulaire n’est plus disponible dans les agences postales, il faut le télécharger ici : http://www.ird.govt.nz/forms-guides/number/forms-700-799/ir742-nonres-offshore-individual.html, le remplir, l’imprimer et le renvoyer par voie postale.

Nous vous conseillons d’ouvrir votre compte bancaire avant de demander votre numéro IRD puisque votre numéro de compte en banque vous sera demandé pour le montage du dossier de demande du numéro IRD.

Pour la recherche de travail en elle-même, quatre solutions :

  • Si vous recherchez un emploi dans un secteur bien particulier et que des entreprises, bureaux, agences sont physiquement accessibles, le plus simple est de s’y rendre directement muni de votre CV. Raph y est allé au culot et ça a payé : il a recherché sur Internet la plus grosse entreprise de paveur de la ville, s’y est rendu et dès le lendemain il signait un contrat de travail… Il ne s’est pas découvert une passion pour le métier de paveur mais vu qu’il faisait ça en Australie, il commence à avoir de l’expérience dans le domaine et il peut trouver des chantiers très facilement.
  • Le porte à porte des agences d’emploi, il y en a pas mal dans le coin (Randstad, Stradestaff, Coverstaff, Ryan Recruitment, etc.).
  • La recherche sur Internet : Facebook (le groupe Français à Christchurch est pas mal efficace), Indeed, Trademe.
  • Le bouche à oreille reste comme partout une très bonne source pour trouver un emploi !

Voilà pour le côté administratif.

Alors que pour Raph la recherche de boulot s’est faite très facilement, cela a été plus dur pour Anne Po mais on s’y attendait. S’agissant encore une fois d’une ville en construction et donc masculine si on peut dire, à l’image de Darwin en Australie, il lui aura fallu redoubler de patience et user de détermination. Et c’est durant cette étape de recherche d’emploi qu’Anne Po c’est rendu compte du fort laxisme dont font preuve les néozélandais. Laxisme qui s’est avéré très très très énervant cela dit en passant. En fait ici la notion de réponse quasi instantanée d’un mail n’est pas arrivée jusqu’en Nouvelle-Zélande. Le délai d’attente de réponse d’un mail n’est pas d’une heure ni même de 12 ou 24 heures mais d’une semaine si vous avez de la chance. Et au-delà de la semaine ne vous attendez plus à avoir de nouvelle. Et ça aussi c’est frustrant, en fait les néozélandais ne disent pas non, ils n’aiment pas l’affrontement et ne veulent blesser personne du coup plutôt que de dire non ils ne disent RIEN ! Comportement plus qu’énervant et de surcroit malpoli pour les français que nous sommes où la langue de bois ne fait pas vraiment partie de notre éducation. Enfin bref, voilà pour la petite gueulante de la journée issue du choc des cultures. Un conseil donc : en ce qui concerne la recherche de travail en Nouvelle-Zélande il faut donc y aller au forcing !!

Après près d’un mois de recherche, Anne Po a finalement trouvé quelques boulots : cours de yoga, aide aux personnes tétraplégiques (oui oui comme dans le film Intouchables) et nettoyage de maison.

Et attention, une fois le boulot trouvé, le laxisme est toujours présent mais cette fois-ci il se transforme en laisser aller, relâche, le stress au travail, mais qu’est-ce que c’est que ça ? Ici on prend son temps ce qui a son avantage quand on travaille dans la construction comme Raph. Pour vous donner un exemple, un travail qui aurait demandé trois semaines de travail en Australie, prendra deux mois ici… Si si pour de vrai, ils sont relax !!! Un peu trop ? Mais non, take it easy !!

Enfin bref voilà le topo, on vous aura prévenu, mais une chose est sûre c’est que ces petits désagréments sont quand même vite oubliés parce que le Néozélandais est très très très gentil.

Logement

Trademe.co.nz est pour nous le site de référence lorsqu’il s’agit de trouver quelque chose en Nouvelle-Zélande et pour la recherche d’un logement nous sommes également passés par là.

Etant arrivés en plein hiver et voulant rester un petit moment dans le coin, nous avions quelques conditions et exigences sur notre liste de logement. Ah ben oui ça y est, la trentaine est passée par là, fini pour nous les maisons où vivent plus de cinq personnes (après tout dépend de la surface habitable mais en règle générale on s’est fixé cette limite) parce que finalement on a tous faim (approximativement) en même temps et on a tous besoin de se doucher en même temps et puis au-delà de ce nombre, le seuil de tolérance d’Anne Po en matière de propreté explose à tous les coups et puis donc ça va pas. Nous gardons finalement un goût assez amer de notre expérience de colocation à 12 personnes à Darwin en Australie et puis on n’est pas venu dans l’un des pays où la densité de population est très très faible (15 habitants/km² vs. 112 pour la France), pour se marcher les uns sur les autres. Nous étions donc à la recherche d’une maison peu peuplée avec une cheminée ou un poêle à bois (hiver hiver !) et tout équipée puisque nous n’avons toujours que nos sacs de voyage avec nous.

En ce qui concerne le lieu, comme Christchurch a une superficie d’environ 450 km², nous avons eu un peu de mal à savoir où habiter. Par chance il y a la mer à Christchurch du coup nous voulions nous en rapprocher le plus possible. Nous nous sommes très vite rendu compte que l’habitat en bordure de plage coute cher et qu’en définitive ces quartiers-là sont très excentrés. Nous avons finalement trouvé bonheur au pied d’une grosse colline dans une vallée (Heathcote Valley), à mi-chemin entre plage, centre-vite, commerces et nature verdoyante, le pied !

Notre maison que nous appelons la cabane dans les arbres est toute en bois, cachée au milieu de la verdure et est un vrai repère à oiseaux. Nous la partageons avec son propriétaire Paul, la cinquantaine, ancien punk et de père français ainsi que Nathalie et Emilie deux Australiennes adoratrices des grands espaces et des sports de plein air.

Oui, oui, l'intérieur est aussi peint en vert!!!

Oui, oui, l’intérieur est aussi peint en vert!!!

Bon alors oui il y a une baignoire dans le salon dans laquelle on s'allonge pour regarder les oiseaux picorer dans les mangeoires...

Bon alors oui il y a une baignoire dans le salon dans laquelle on s’allonge pour regarder les oiseaux picorer dans les mangeoires…

Notre sauveur de cet hiver :)

Notre sauveur de cet hiver 🙂

On s'est même mis au jardinage avec l'arrivée soudain du printemps, on vous tiendra au courant de la récolte!

On s’est même mis au jardinage avec l’arrivée soudain du printemps, on vous tiendra au courant de la récolte!

Le potager

Le potager

Pour une chambre dans cette maison un peu atypique où le vert domine, nous payons 230 dollars soit 138€ pour deux par semaine. Cela fait maintenant deux mois que nous y avons élu domicile et on s’y sent plutôt bien.

Téléphone

En ce qui concerne le téléphone, nous sommes allés au plus simple : Vodafone. C’est le réseau le plus présent en Nouvelle-Zélande et les cartes prépayées sont relativement bon marché en ce qui concerne les appels/SMS nationaux. Nous avons donc opté pour un forfait à carte prépayé de 29 dollars par mois qui nous donne accès à 1GB de data, 200 minutes d’appel en Nouvelle-Zélande et Australie, texto illimités, appels illimités le week-end sur les portables Vodafone le week-end et ce qui est pas mal, c’est que ce qui n’est pas consommé sur le mois se reporte sur le mois suivant du coup vous vous retrouvez rarement à court.

Il existe d’autres opérateurs (2 Degrees Mobile, Telstra, Telecom NZ ainsi que Spark NZ) mais nous ne nous sommes pas penchés plus que cela sur le sujet…

Et pour l’International, nous n’avons pas trouvé d’offre intéressante du coup nous nous rabattrons sur Skype !

Compte en banque

L’ouverture du compte en banque fut pour nous la première étape puisque nous nous trimballions quand même avec quelques dollars australiens ayant opté pour un transfert de mains en mains et non de banque à banque (les frais de transfert sont malheureusement toujours exorbitants dans n’importe quelle partie du globe).

 

En Nouvelle-Zélande, quatre banques principales sont présentes :

Kiwibank (l’équivalent de la Banque Postale)

 

BNZ

 

ANZ (la banque nationale)

 

Westpac

 

 

Jusque-là tout va bien, le choix est présent mais n’est pas trop large non plus. Là où les choses se compliquent c’est pour l’ouverture en elle-même puisqu’en guise de justificatif d’identité, vous sont demandé le passeport (ok normal) et une preuve de résidence en Nouvelle-Zélande (oui mais alors comment on fait quand on arrive et qu’on n’a rien à notre nom ni même de lieu de résidence fixe !?!?!). Comme preuve de résidence, vous pouvez fournir une facture téléphonique, d’électricité ou d’Internet ou encore une lettre d’un hôte. Cette dernière s’avère être la plus simple mais sachez que seule la banque ANZ accepte ce justificatif à condition que votre hôte ait lui-même des comptes ouverts chez ANZ.

Nos hôtes Eimear et Morgan nous ont beaucoup aidés sur ce coup-là et étant eux-mêmes clients ANZ, nous avons pu ouvrir nos comptes relativement vite. Sachez qu’une fois votre compte ouvert (en deux rendez-vous à la banque normalement), il faut attendre 7 jours ouvrés pour recevoir la carte bancaire par voie postale uniquement.

Etant clients Westpac en Australie, notre premier réflexe a été d’aller les voir ici mais les possibilités de preuve de résidence demandée sont beaucoup plus restreintes que chez ANZ.

En définitive, le choix le plus simple pour les étrangers en Nouvelle-Zélande reste ANZ.

S’installer pour un an en Nouvelle-Zélande

Nous sommes arrivés en Nouvelle-Zélande au petit matin du mardi 28 juillet 2015.

N’étant pas de fervents amateurs des backpackers et de leurs dortoirs qui renferment une délicieuse odeur de renfermé (justement), de pied, de déodorants et parfums bon marché, de bouffe et où l’intimité et la notion de rangement est nulle, nous avons opté pour la sharehouse (maison ou appartement à partager en sous location) une fois de plus. Pour cela, nous avons commencé nos recherches de l’Australie sur le site Internet ‘Trade me’ (www.trademe.co.nz) qui est l’équivalent du Gumtree australien en quand même moins intuitif et efficace. Se faisant et après quelques heures de recherche, nous avons trouvé un logement pour deux semaines dès notre arrivée au centre de Christchurch, un petit appartement entièrement refait à neuf que nous avons partagé avec Eimear (irlandaise) et Morgan (néozélandais), un très chouette couple.

Ces deux premières semaines furent employées à régler toutes les démarches administratives et malheureusement obligatoires à toute installation dans un nouveau pays : ouverture du compte en banque, mise en ligne du téléphone portable, achat d’une voiture, recherche d’un travail et d’un logement.

Allé hop c’est reparti mon kiki nous direz-vous, et bien oui sauf qu’en Nouvelle-Zélande, les choses sont un peu plus complexes et mettent malheureusement plus de temps qu’en Australie, le pays où tout est facile. Ici il faut prévoir au minimum le double de temps pour arriver à vos fins et il est préférable de s’armer de patience parce que les Néozélandais sont plutôt très, très, très, mais alors très détendus. Pour mieux comprendre ce que nous voulons dire, une caricature (sans offense pour personne) s’impose : amis parisiens, quand vous descendez dans le Sud, plus en direction de l’Italie que de l’Espagne, vous voyez ? Oui, oui, lorsque vous vous rendez chez nos amis à l’accent qui chante fort et à la gestuelle bien prononcée, et bien voilà, l’ambiance ici c’est un peu ça, le merveilleux accent en moins J.

Et du coup quand vous êtes confronté à cette lenteur et ce manque de fluidité au niveau administratif, et bien c’est chiant. Mais rassurez-vous, ils sont encore bien loin d’égaler les indiens qui sont pour nous les numéros un du faire du vent pour rien… c’est juste que nous avons été trop bien habitué en un an en Australie. Bref tout ça pour dire que si vous arrivez sur le territoire avec l’optique de vous installer, prévoyez bien deux voire trois semaines (contre une en Australie) pour vous installer confortablement.

Nouvelle-Zélande

Et hop rentrée des classes égale nouveau pays, on fait du trie, on dit au revoir aux vacances (qui n’en étaient absolument pas en fait), on fait nos sacs, on retrouve le passeport, on reprend le chemin des aéroports et on part à la découverte d’une nouvelle aire de jeux, de nouveaux copains, de l’inconnu, hihaaaaa !

Pour cette nouvelle rentrée, nous avons choisi comme destination la Nouvelle Zélande et ce pour plusieurs raisons :

  • Nous n’y avons jamais mis les pieds auparavant et la découverte nous on adore
  • Nous avons obtenu un visa PVT qui nous permet de rester et de travailler sur le territoire pendant un an, ça serait quand bête de passer à côté
  • Ce n’est pas très éloigné de l’Australie géographiquement parlant et sur bien d’autres égards donc on sait un peu à quoi s’attendre, on dit bien un peu…
  • On voulait vérifier les dires élogieux que l’on nous a faits sur la beauté des paysages de ce pays et sur la gentillesse de ses habitants, à voir
  • On voulait être encore plus loin de vous, mais non ça ce n’est pas vrai 🙂
  • On s’est dit que ce serait pas mal d’être dans l’un des pays mordu du rugby pour la coupe du monde et d’entendre raisonner le haka un peu partout
  • On en avait marre de l’été et de la chaleur donc un peu d’hiver et de verdure ne pouvait que nous faire du bien…
  • Enfin bref vous l’aurez compris, on a vu de la lumière alors on est entrés !

Et comme point de chute nous avons choisi (roulement de tambours) : Christchurch sur l’île du Sud.

On y reviendra en temps voulu mais en gros c’est la ville qui a subi trois gros séismes en moins d’une année (7/9 en septembre 2010, 6,3/9 en février 2011 et 6/9 en juin 2011). Donc non nous n’avons pas développé une passion pour la sismologie et ne sommes pas non plus masochistes mais comme cette série de tremblements de terre a fait de gros dégâts dans la ville et que 5 ans plus tard, tout est encore à reconstruire, Raph était sûr de pouvoir trouver du boulot très rapidement dans la construction.

Nous avons donc atterri en Nouvelle Zélande le 28 juillet 2015 et nous revoilà parti pour un an dans l’hémisphère Sud.

On peut déjà vous dire que les paysages sont incroyables de beauté et pour preuve, voici un avant-goût de ce qui nous entoure :

See you Australia

Même si l’Australie aura pour nous été une parenthèse dans le voyage dans le sens où nous mettions les pieds en terre connue et puis parce que l’objectif était plus de travailler que de voyager, il convient tout de même de faire le bilan habituel.

 

Alors comment nous avons perçu l’Australien ?

Prospère et serein, enfin si on parle de l’immigré et non de l’aborigène qui lui est plutôt malheureusement dépourvu et tourmenté. A ce titre, l’Australie est l’exemple typique d’une colonisation mal aboutie voire même ratée puisque le clivage existant entre les autochtones et les colons est, plus de 200 ans plus tard, toujours très palpable.

A l’arrivée des ‘blancs’ sur le territoire en 1788, les maladies européennes, l’alcool, le désir d’expansion et d’appropriation des richesses locales ont largement décimés ce peuple qui est reconnu comme citoyen australien depuis 1976 seulement !! Mais le mal est fait, les Aborigènes ne sont plus le peuple libre, alerte, proche de la nature et conquérant qu’il était. Pour une très grande partie des Aborigènes initialement semi-nomade, au lieu de scruter les étoiles et l’environnement pour se guider à travers le pays, la vision du goulot d’une bouteille d’alcool est dorénavant ce qui compte le plus. Un spectacle malheureusement très triste à voir et qui nous indique que la cohabitation de ces deux peuples n’est aujourd’hui toujours pas évidente et ce au détriment bien entendu des autochtones….

L’Australien a donc deux facettes majeures même si on pourrait en ajouter une troisième avec la forte immigration du continent asiatique à l’affût de sécurité et de croissance économique.

En ce qui concerne les descendants des colons, ceux que nous avons par la force des choses le plus côtoyés, ils sont pour la majorité :

  • sportifs voire même carrément carrés et mastocs pour les hommes,
  • fans des barbecues en tous lieux et en toutes circonstances,
  • avec un goût prononcé pour la bière,
  • adorateurs de tout ce qui est gros : voiture, maison, chien, une manière de montrer leur réussite,
  • fiers,
  • très influencés par la culture américaine pour la nourriture, les goûts vestimentaires ou encore les émissions télévisées et plus précisément par la culture californienne pour le mode de vie, la ‘beach culture’,
  • avec un penchant pour le quart d’heure de retard qui découle directement de leur légèreté, leur insouciance et leur décontraction,
  • aidant, toujours prêt à prêter main forte,
  • couche tôt, lève tôt,
  • dans l’ensemble respectueux de l’environnement et d’autrui.

 

Ce que nous avons apprécié :

– La facilité qui reste le maitre mot de nos séjours sur le territoire. Une fois le visa en poche, tout est facile. Logement, travail, vie quotidienne, ouverture de comptes en banque et téléphoniques, voilà un modèle britannique qui fonctionne, qui est efficace et qui facilite la vie !

– L’incroyable confiance que les gens vous portent et à ce propos on a plusieurs exemples qui seraient difficilement transmissibles en France :

  • Le premier travail qu’Anne Po a trouvé directement en arrivant sur Fremantle consistait à nettoyer un appartement tous les vendredis pendant trois heures. A la fin du rendez-vous de présentation/d’embauche avec les propriétaires qui a duré quinze minutes, elle s’est vu remettre les clés de l’appartement alors que ces mêmes propriétaires partaient le lendemain pour un mois au Japon !!
  • Nous nous sommes vu avoir la garde de trois enfants âgés entre un an ½ et 8 ans pendant une semaine alors qu’Anne Po faisait du babysitting et du ménage dans la famille depuis seulement 3 mois et qu’ils ne connaissaient Raph ni d’Eve ni d’Adam. Combien d’entre vous laisserez ses trois enfants (dont deux en bas âge) à des quasi inconnus en voyage dans le pays ? Voilà voilà…
  • Anne Po s’est vu confier un cours de yoga pour débutants pendant cinq semaines et trois matins par semaine alors qu’elle donnait des cours dans le studio en question depuis seulement un mois. Et puis sur le même registre, elle a remplacé un professeur pendant trois cours en hot yoga alors qu’elle n’avait jamais même participé à un cours de hot yoga (salle chauffée à 38 degrés) !

– La propreté qui peut parfois être jugée extrême mais qui n’en reste pas moins appréciable.

– Le multiculturalisme ambiant qui fait qu’en plus de pouvoir rencontrer des personnes issues de tous les horizons, il est possible d’assister à des représentations culturelles, de trouver des restaurants et autres du monde entier. Donc à défaut d’avoir une réelle culture australienne (qui est malheureusement très pauvre), vous avez accès à une grande diversité.

– La beauté des grands espaces.

– La qualité de la vie : le haut seuil du salaire minimum, le faible prix de l’essence, le climat, etc.

 

 

Les lieux ou choses à ne pas manquer pour nous sont :

Ici nous allons combiner nos différentes expériences/souvenirs sur le territoire

  • Côté nature :

Les plages de sable blanc au Nord de Perth (Australie Occidentale) mais aussi dans le Queensland où la tentation de se baigner dans une eau cristalline sera toujours plus forte que vous.

Les parcs nationaux autour de Darwin (Territoire du Nord) pour se sentir tout petit face à l’immensité de la nature verdoyante. Litfield fut malheureusement le seul ‘grand’ que nous ayons eu le temps de visiter.

Fraser Island (Queensland) qui est la plus grande île de sable au monde et où il est top de passer quelques jours pour partir à la découverte de ses lacs, ses forêts et ses plages à bord d’un 4×4.

Whitsundays Island (Queensland) pour goûter aux plages/îles paradisiaques. Le mieux est de partir autour de ces îles pour quelques jours à bord d’un bateau pour profiter pleinement de la beauté et la quiétude du lieu.

Great Ocean Road et ses douze apôtres (Victoria). Une route il vous sera très difficile de garder les yeux rivés sur le bitume tellement le paysage est à couper le souffle à chaque virage et où la noblesse des ‘Apôtres’ (formations rocheuses qui semblent émerger de l’eau), vous obligera un stop que vous ne regretterez pas.

L’outback (n’importe où en s’éloignant des villes), paysage de désolation à la terre jaune orangée où la chaleur peut très vite atteindre des températures intolérables et où il est préférable d’avoir prévu assez d’eau et d’essence puisque les stations de ravitaillement sont bien souvent éloignées de centaines de kilomètres et que vous pouvez rouler très très très très longtemps sans croiser âme qui vive.

La Tasmanie, très hippie et européenne dans ses mœurs avec ses arbres géants, ses plages de sable blanc et ses vallons et petites montagnes, très similaire à la Nouvelle Zélande.

 

  • Côté ville :

Fremantle (Australie Occidentale) où il est très agréable de passer quelques jours si vous êtes en road trip pour rendre visite aux pingouins de pinguin island et aux quokkas de Rosttnest island. Ville à taille humaine où le cadre et la qualité de vie sont très agréables pour y élire domicile quelques temps

Byron Bay (New South Wales), la ville où le temps semble s’être arrêté autour des années 70 et où les hippies et surfeurs ont élu domicile. La ville la plus à l’Est de l’Australie reste un passage obligé pour quelques jours de repos. Et puis si vous avez la chance de passer par là aux alentours du premier mai de chaque année, ne manquez surtout pas le Nimbin MardiGrass festival qui met à l’honneur le cannabis (dans tous ses états) le temps d’un week-end.

Sydney (New South Wales) souvent perçue comme la capitale du pays qu’elle n’est pas (la capitale de l’Australie est Cambera), est la première agglomération urbaine de l’Australie et offre un cadre de vie très sympa malgré sa taille et le nombre de personnes qui y ont élues domicile. Les choses à ne pas rater sur place sont : une après-midi de paresse ou surf sur l’immense plage de Bondi beach ou encore celle de Manly, une visite de l’Opéra, de la Sydney tower ainsi que du très grand zoo de la ville. Dans les environs, il est toujours sympa d’aller passer une journée aux Blue Mountains pour une bouffée de verdure. Et puis pour les amateurs de vie nocturne, ne manquez pas d’aller dans les boites et clubs du quartier de Kings Cross qui regorge d’animation. Ah une dernière chose, si vous passez par-là au début du mois de mars, ne manquez surtout pas la parade de la gaypride qu’ils nomment le ‘Sydney Gay and Lesbian Mardi Grass’ pour un moment inoubliable haut en couleurs et en bonne humeur !

Melbourne (Victoria) pour son lot de manifestations culturelles très appréciable dans un pays en manque de culture. Sur place vous trouverez des expositions un peu partout et très éclectiques. Anne Po se souvient en avoir visité une des plus surprenantes en compagnie d’Emilie où tous les murs étaient recouverts de vagins en plâtre… Mais ils font également dans le plus traditionnel avec de ‘simples’ tableaux peints, ne vous affolez pas.

 

Et puis il y a ceux que nous n’avons toujours pas eu l’occasion de voir/visiter par manque de temps et surtout d’argent :

Uluru/Ayers Rock

La grande barrière de corail

Broome et toute la côté Ouest

Flûte alors, on va être obligé d’y retourner !

 

Ce qu’on a moins apprécié :

Le racisme quand même très présent et qui se ressent très vite au détour d’une simple conversation

Le coût élevé des attractions ou activités touristiques

La complexité du site Internet national de renseignements : australia.gov.co

L’impossibilité de rester sur le territoire plus longtemps

 

Au final en un an en Australie, on aura gagné / dépensé :

Bon alors on a explosé le budget voyage mais comme nous avons travaillé bien plus que voyager, nous avons quitté le pays avec la même somme que lors de notre départ de France, un an et demi auparavant. En remettant ainsi nos comptes à flot, nous avons accompli notre objectif initial en entrant sur le territoire et sommes prêts à continuer le voyage repoussant encore pour quelques temps notre retour en France.

 

Et voici pour finir notre feuille de route :

 

 

Nos derniers jours en Australie

Ce petit article aura été long à éclore, non pas par paresse ou fainéantise mais parce qu’il y a des portes qui sont plus dures à fermer que d’autres et autant dire que celle de Fremantle était faite d’osmium ! (Nous ne sommes pas chimistes mais Wikipédia nous affirme que l’osmium est l’élément naturel le plus dense/lourd connu…)

Effectivement, fin juillet 2015 est arrivé bien/trop vite. Après une année passée en Australie, nos visas sont arrivés à expiration et là, le drame, on n’a pas vu passer le temps, non on ne veut pas partir !!!

Mais quand ‘faut y aller, ‘faut y aller comme dirait l’autre ! Du coup notre dernière semaine en Australie est passée à la vitesse de la lumière et fut rythmée par :

  • la vente de nos encombrants impossibles à faire suivre avec nous : vélo, scooter et voiture.

Le vélo est parti assez rapidement sur Gumtree avec en prime une plus-value sur le prix d’achat ! Ce site Internet est juste magique!

Le scooter nous a été racheté par nos amours de coloc David et Denise qui restent une année de plus sur place.

Quant à la vente de la voiture, celle-ci nous aura permis de faire la très belle rencontre de Nicolas et Suzy. Nico, le cœur sur la main gros comme ça et en voyage en Australie depuis novembre, cherchait à acheter une voiture pour faire le trajet jusqu’à Darwin avec sa chère et tendre Suzy venue en vacances pour trois semaines. Sur le papier, tout était réglé, nous lui avons remis les clés de la voiture, nous avons accueilli Suzy fraichement arrivée de France et le départ vers le Nord était prévu le surlendemain. Seulement voilà, au retour de leurs emplettes pour les indispensables au voyage, un fâcheux accident a eu lieu qui ne fit aucun blessé humain (ouf) mais mis à mal la voiture fraichement achetée et reporté le départ sur Darwin. Le temps de se retourner, de régler la paperasse avec l’assurance et de retrouver une voiture (celle de Raph a finalement fini à la casse quelques jours plus tard pour des coûts de réparation trop élevés par rapport à la valeur de la voiture, une honte !), Nico et Suzy auront passés les derniers jours avec nous dans la maison. Nous avons donc vidé le placard et partagé quelques repas bien franchouillards 🙂 . Pour la suite de l’histoire, Nico et Suzy ont finalement trouvé une voiture fonctionnelle quelques jours après l’accident et ont pu partir tranquillement vers le Nord.

  • la clôture des comptes en banque et la récolte de notre argent dûment gagné

Et alors là, comme à l’ouverture, pour fermer son compte c’est un jeu d’enfant qui dure 3 minutes. En échange du passeport et de la carte de crédit, l’argent disponible vous est remis en main propre à même le guichet, si si aux yeux et vue de tout le monde ! Ici pas besoin de prendre rendez-vous une semaine ou deux en avance pour se retrouver à huit clos dans le bureau d’un conseiller qui vous prouve par a + b qu’il est préférable de ne pas fermer tous les comptes et qui en prime vous prend un pourcentage pour les frais de dossiers etc. Autant dire qu’en Australie le tabou sur l’argent est à juste titre inexistant, celui-ci va et vient plutôt très librement !!!

  • les dernières fois

Comme beaucoup de personnes, avant de partir, nous avons éprouvé l’envie de revivre les bons moments, repasser dans les endroits/lieux que nous avons aimé et savourer un peu de ce temps précieux avec les personnes rencontrées.

Il y a donc eu le dernier :

Coucher de soleil sur les plages de Freo:

cours de yoga:

Mala yoga studio

Mala yoga studio

Restaurant indien chez notre favori Copper Chimney  en compagnie de nos colocs. Un très bon moyen de boucler la boucle puisque c’est le restaurant dans lequel nous sommes allés le soir de notre installation dans la maison.

Tour dans la boulangerie gratuite à côté de Woolworth (supermarché). Ah oui ça nous ne vous l’avions pas expliqué avant mais un des moyens ‘responsable’ de manger du bon pain durant notre séjour fut d’aller piocher dans la poubelle à pain du Woolworth de South Fremantle. Tous les jours y étaient déversés à minima trois énormes sacs poubelle remplis des invendus comestibles de la journée. Un gâchis incroyable qui ne l’était finalement pas pour nous et les dizaines de voitures qui se pressaient tous les soirs pour aller récupérer le pain !

  • Et puis bien entendu les au revoir

Dans cette catégorie, autant il y a du fun comme pour les adieux faits aux habits de travail ou au scooter, autant il y en a eu d’autres un peu plus difficiles mais toujours dans la bonne humeur.

Un grand merci à Wendy et Jérôme pour avoir été présents à nos côtés durant ces sept derniers mois. Merci pour votre gentillesse, votre incommensurable générosité et positivité, au plaisir de vous revoir ‘chez vous’ !!!

Et puis bien entendu merci à vous David et Denise pour avoir été là tout au long de cette chouette parenthèse à Fréo, pour nous avoir fait rire dans cette maison de branquignoles, pour avoir partagé frigo, télé et plus encore, pour le linge étendu, pour les réparations diverses et variées, pour nous avoir amené à l’aéroport, etc. Merci mille fois et puis à très vite ici, ailleurs ou en road trip entre l’Espagne et l’Italie !!!

Mais on ne va pas larmoyer, le voyage continue, une nouvelle destination se profile à l’horizon donc tout va bien !