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Selamat tinggal Indonesia / Bye-bye Indonesia

Bon qu’on se le dise d’entrée, ce n’est pas un réel au revoir que l’on fait à Bali puisque nous risquons d’y retourner souvent pour voir la petite famille fraichement installée et notre entourage en manque de soleil et de plage 🙂

Comme nous n’avons réellement fait qu’une seule province/île en Indonésie, nous ne pouvons pas vous présenter l’Indonésien. Il faut juste savoir qu’il y a beaucoup beaucoup de monde sur Bali et qu’ils affluent des quatre coins d’Indonésie et des Philippines attirés par l’afflux massif de touristes dans le coin.

Mais généralement ils sont :
– très gentils, très sourire et habillés de manière très colorée. Le sarong qui est une composante de la tenue traditionnelle se décline sous différents motifs / couleurs / matières / longueurs, il y en a pour tous les goûts.

– des fous du guidon lorsqu’ils sont sur leur deux roues. Si vous circulez à Bali par vos propres moyens, ne soyez pas surpris de voir des scooters rouler à contre sens, sur le trottoir ou encore au milieu de la route, c’est normal !

Sur la route ça donne un peu ça...

Sur la route ça donne un peu ça…

... Et ça aussi!

… Et ça aussi!

– très croyants et raffolent des fêtes et festivités religieuses. Ne vous étonnez pas si tout au long de la journée vous apercevez des personnes en train de marmonner ou de chanter devant des hôtels, il n’y a pas d’heures pour les prières. Et faites attention où vous posez les pieds, il y a des offrandes devant chaque habitation/boutique/restaurant/statue, bon en fait partout !

– très accrocs aux épices. Bizarrement les Indonésiens mangent plus épicé que les Indiens donc pensez bien à demander sans épice si vous avez le palais délicat ou si vous ne voulez pas vous transformer en Monsieur / Madame je sue de partout et même des paupières !


Ce que nous avons apprécié :

– Les massages à 4 euros l’heure !!! Nous en avons abusé et sur abusé tellement ça fait du bien au corps, à l’esprit et au portemonnaie !

– La diversité culinaire qui est proposée sur l’île. C’est simple, vous pouvez manger ce que vous voulez ! Pour notre part, nous avons fait le plein de salades, de poissons grillés et de desserts !!

– Découvrir de magnifiques temples un peu partout sur l’île

– La beauté des hôtels dans lesquels nous avons séjourné et ce, dès les premiers budgets. A chaque fois nous sommes tombés sur des endroits décorés avec beaucoup de goûts, très cosy et généralement assez grand dans lesquels vous n’avez qu’une envie : vider votre sac à dos dans l’armoire et de vous installer là pour quelques jours. Ah oui et nous avons adoré la qualité de la literie sur l’île, on avait tout le temps de queen ou king size, un luxe super appréciable !

– Faire le tour de l’île pour avoir un aperçu de sa diversité et notamment au niveau :
o Des paysages : pouvoir passer de la plage à la randonnée en quelques heures, c’est juste le top ! Et puis rien que la couleur du sable n’est pas la même en fonction de l’endroit où vous vous trouvez !
o Du climat parce que c’est vrai qu’on a eu un peu froid en haut des volcans et très très chaud à Kuta !
o Des touristes que vous croiserez : si Kuta reste le repère des Australiens, il apparemment les Français auraient tendance à rester pas mal sur Ubud, Seminyak et Amed)


Les lieux ou choses à ne pas manquer pour nous sont :

– Aller se prélasser sur les plages de Gili Air et profiter du rythme zen qui y est imposé ainsi que des fabuleux fonds marins !

– Se lever de très bonne heure pour faire l’ascension du mont Batur, le volcan de 1 717 mètres dont la dernière éruption remonte à l’an 2000. Le trek dure deux heures maximum et vous promet un lever de soleil magnifique (enfin si vous avez la chance de ne pas y être un matin brumeux). Si vous pouvez enchainer la redescente par un petit plouf dans les sources d’eau chaude dans le village de Toya Bungkah au bord du lac Danau Batur, c’est le top !

– La visite des temples et notamment :
o Pura Luhur, le temple d’Uluwatu perché en haut de sa falaise au Sud de l’île
o Pura Tanah Lot qui se dresse sur un rocher au milieu de l’eau et qui reste le plus visité de Bali
o Luhur Batukaru qui est perdu au milieu de la jungle dans le centre de l’île et qui est l’un des plus anciens et des plus calmes !
o Ulun Danu sur le lac Bratan que nous n’avons finalement pas visité parce que nous sommes passés juste à côté sans savoir qu’il se trouvait là. Ce n’est que partie remise !
o Pura Rambut Siwi, situé en bord de mer sur la côte Sud. Nous avons beaucoup aimé la vue qu’il offrait sur l’océan et le calme qui y régnait.
o Et puis bien sûr vous en croiserez plein d’autres temples très beaux sur votre chemin, n’hésitez pas à vous arrêter parce que bien souvent, ça vaut le détour.

– Les rizières qui font, à juste titre, la renommée de l’île. Celles qui entourent la ville d’Ubud sont magnifiques et nous avons également beaucoup aimé celles de Jatiluwih inscrites au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Mais il faut savoir que dès que vous rentrez dans les terres et que vous montez un peu en altitude, vous les trouverez tout autour de la route et c’est très très beau.

– Amed et la petite route des crêtes qui y mène en venant du Sud : un excellent moyen de découvrir le Bali authentique (attention la route ou plutôt la piste, est étroite), les villages de pêcheurs et les plages de sable noir.

– Les cascades de Gitgit au centre Nord de Bali, qui en plus d’être très jolies, se sont révélées très rafraichissantes. Si celles-là ne vous suffisent pas, il y en a plusieurs sur l’île dont celle de Tegenungan dans les environs d’Ubud ou encore celle de Yeh Mempeh à Les, au Nord-Est de Bali.

Ce qu’on a moins apprécié :

– La ville de Kuta, noire de monde et trop touristique à notre goût même s’il est vrai que pour une virée shopping vous trouverez tout ce que vous souhaitez
– Et puis c’est tout !

Au final en un mois de voyage en Thaïlande, on aura dépensé :

– Environ 800€ /personne sans compter les extras de l’anniversaire de Raph ni la taxe pour rentrer (35US$) et sortir (150 000 rp/10€) de Bali. Ce tarif comprend en outre tous les massages et les multiples locations de masque/palmes/ tubas !

– Pour info, si vous voulez louer une voiture comme nous, il faut compter environ 9€ par jour ce qui est plutôt cool pour pouvoir aller où vous voulez comme vous le voulez. Il est également très facile de louer des scooters ou même un taxi à la journée. A savoir que le prix moyen d’un taxi à la journée est de 400 000 rp / environ 26€ et gare aux escrocs!

Et voici pour finir notre feuille de route :

अलविदा भारत (Goodbye India)

Pour commencer cet article, on voudrait vous présenter l’Indien, comment il est et ce qu’il adore faire, enfin de ce qu’on en a perçu :

– Les sourires : l’indien (quand il est bien luné), aime montrer ses dents (quand il en a…)

– Regarder la télé et notamment et les séries/films/téléfilms bollywoodiens, le volume au maximum

– Ecouter la musique des films ou séries télévisées et notamment celle-ci qui nous aura accompagnée tout au long de ces deux mois et demi :

– Jouer aux cartes : dans tous les endroits et à toutes heures vous pourrez assister à des parties de cartes effrénées

– Le tabac à chiquer qu’il mâche pendant des heures

– Cracher, roter et péter sont pour l’Indien un sport national auquel il s’adonne sans gêne aucune, à tous les âges et qu’il soit homme ou femme.

– La coquetterie : qu’il soit homme ou femme, l’Indien est toujours très bien coiffé et tiré à quatre épingles (sauf pour les plus basses castes cela va de soi). Le nombre de salons de beauté, coiffeurs et repasseurs (fer à repasser à l’ancienne avec des braises à l’intérieur) sont présents à tous les coins de rue. Le cheveu blanc est ici proscrit, il ne faut donc pas s’étonner de voir des hommes aux cheveux auburn ou rouge (il leur est souvent difficile de trouver la bonne teinte de coloration…).

– Le pilotage : malgré l’absence totale de panneaux de signalisation, de feux de croisement, etc. nous avons vu très peu d’accidents.

– Le klaxon : plus qu’une passion, c’est une vocation innée et ce quel que soit le mode de transport qu’il utilise : voiture, bus, vélo, tuk-tuk, etc.

– Faire la fête : le plus souvent pour célébrer les nombreuses divinités hindouistes.

– Le kitch : l’Indien adore les couleurs flashies, les petites babioles en plastique doré, le made in China cheap est passé par là.

– Croire en dieu : l’Indien est pieux, toutes les religions sont représentées même s’il y a une forte dominance hindouiste et musulmane. Dites à un Indien que vous êtes hâté et il vous aurez droit à une multitude de questions sur le pourquoi du comment !

Et maintenant, voici ce qu’on a vraiment apprécié :

– La beauté des paysages, leurs richesses et leurs diversités : en voyageant du Sud au Nord, on a réellement été transporté dans différents univers aussi beaux les uns que les autres.

– La diversité alimentaire : en arrivant du Sri-Lanka où la cuisine ‘locale’ était plutôt limitée nous nous sommes régalés de tout ! Street food, épices, pâtisseries, viandes et légumes cuisinés, en sauce, thalis, etc. le tout aussi goûtu que varié.
Notre palme d’or est tout de même remise aux « masala dosa » pour Anne Po et aux « chicken tandoori » pour Raph.

– Le climat : qu’il était bon ne pas porter de pull ni de manteaux pendant plus de deux mois ! Enfin il suffit de choisir sa saison vous nous direz parce qu’il est vrai que les 40 degrés quotidiens que nous avions sur la fin étaient un peu étouffants et coïncidaient avec l’arrivée des mois de mousson.

– Les couleurs éclatantes, notamment celles des saris des femmes, des couronnes de fleurs, des fresques religieuses, de l’intérieur des véhicules, des temples etc.

– Errer dans les ruelles et regarder les artisans aux mille métiers malheureusement aujourd’hui disparus en France au profit des « grandes surfaces ».

– Les animaux ici sans entraves (vaches, chèvres, cochons, moutons…) qui ne gênent légèrement que la circulation des véhicules et des passants alors que chez nous on les parque systématiquement dans des enclos.

– La découverte des temples, des fresques, tout est empreint de spiritualité ici.

– L’histoire de ce pays écrite sur les rides des personnes âgées.

– Négocier les prix de tout et de rien : la spécialité de Raph qui pour lui, est devenu au fur et à mesure, un jeu d’enfant

– Les occidentaux que nous avons croisés et avec qui nous avons fait un bout de chemin se sont avérés toujours curieux, sereins, profondément humains et altruistes

– L’architecture naturellement…

– Ne pas se soucier du coût de la vie, ici rien (ou presque) n’est cher selon notre barème occidental.

– La différence tout simplement.

Les lieux à ne pas manquer pour nous sont :

– Udaipur pour son romantisme ambiant, la beauté de sa vieille ville ainsi que la gentillesse de ses habitants.

– Hampi pour son atmosphère néo-hippie, ses rizières, ses centaines de temples, son désert rocailleux environnants.

– Jaisalmer pour son fort se dressant au milieu du désert (même si la carte postale est quelque peu atténuée par un nombre incalculable d’antennes qui fleurissent sur les toits des habitations à l’intérieur de celui-ci). Pour le désert lui-même, calme, époustouflant, majestueux, dans lequel nous avons eu la chance de passer deux jours en compagnie de nos dromadaires et de notre chamelier Nanu.

– Vanarasi à vivre, difficile de décrire une ville si riche en contrastes, un réel coup de cœur.

– Agonda pour le côté carte postale, ambiance détendue, baignade et peu touristique comparé à l’effervescence du reste de Goa. (Chut).

– Le trajet en ferry au milieu des backwaters entre Quillon et Alleppey, où comment se retrouver le temps d’une journée bercés par les flots calmes en se prenant pour des explorateurs.

Les monuments que nous avons préférés :
– La vision magique du Taj Mahal
– Les temples d’Halebid
– Le palace de Mysore
– Le fort rouge de Jodhpur
– Le fort jaune de Jaisalmer
– Le baby Taj d’Agra
– Le temple de Madurai
– Hampi qui en soit est un monument
– Les grottes de Badami

Ce qu’on a moins apprécié :

– Le service dans les restaurants : très lent et désordonné. Lorsqu’ils arrivent avec les plats à poser sur la table, ils ne savent jamais qui à commander quoi et ne réussissent que très rarement à servir tout le monde en même temps.

– Les transports en général avec une palme d’or décernée aux bus

– La politique tarifaire mise en œuvre envers les étrangers : que ce soit pour l’alimentation, les transports ou encore les visites de monuments, il vous en coutera plus cher de ne pas être Indien.

– La place des femmes : trop souvent absentes de la vie publique, leur rôle se cantonne bien souvent à celui de femme d’intérieur. Dans la plupart des Etats et encore plus dans ceux du Sud, les femmes ne semblent jamais être en contact avec le monde extérieur. Vous ne les verrez ainsi jamais occuper les postes de vendeuses ou encore moins de serveuses.

– Le manque de retenu concernant les pets, rots et crachas. Même si pour les Indiens il s’agit d’un mode de fonctionnement normal, il est quand même difficile de ne pas prendre cela pour de l’impolitesse voire un manque de respect. A Arambol, en plein massage de tête, la masseuse d’Anne Po ne se retenait absolument pas de lui roter par derrière, un peu bizarre tout de même…

– Les tuk tuk encore et toujours.

– Le manque de propreté, les déchets éparpillés partout mais qui finissent malheureusement bien vite par se fondre dans le paysage.

Au final en deux mois et demi de voyage en Inde, on aura dépensé :

– 460€/personne pour un mois sans compter le visa (environ 100€/personne pour 6 mois) ni le billet d’avion pour relier le Sri Lanka à Madurai (50€/personne)
– 2 tubes de crème solaire (Nivea se trouve facilement dans les zones touristiques)
– 1 ½ de crème après soleil
– 4 spasfon
– 6 arestal (pas mal du tout parce que pour tout vous dire on s’attendait à être malade, vraiment malade avec de la fièvre et tout le toin toin! Notre secret santé fut d’utiliser que de l’eau minérale pour le brossage des dents, de ne pas ouvrir la bouche sous la douche, de se laver les mains au savon le plus souvent possible et d’utiliser des sprays anti moustiques dès que le doux bruit de l’insecte se fait entendre!)
– 1 ½ spray anti moustique (la marque locale est ‘Odomos’, le plus souvent vendue en crème mais également disponible en spray)
– Environ 300 bouteilles d’eau, 60 Kingfisher et 15 pina colada
– 2 chapeaux pour le désert (150 rs soit 2€)

Et voici notre feuille de route :