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Australie

Nous y voici, nous y revoilà !

7 ans après notre premier voyage au pays des kangourous, des koalas, des mouches collantes et autres animaux surprenants voire dangereux, des grands espaces, des paysages aussi beaux qui diversifiés, de la VB, des goons, des backpackers, des burgers à la betteraves, des aborigènes, du surf, des camions à rallonge, des pick-up, du culte du corps, des coups de soleil, de l’accent nasillard, etc., nous avons décidé de revenir. Il faut dire que cela aurait été trop bête d’être si près (2h30 de vol depuis Bali) et de ne pas venir voir ce que nous n’avions pas eu l’occasion/le temps de visiter la première année.

Pour résumer, en 2007-2008 nous avions plus ou moins visité la même chose sans être ensemble : la côte Est en partant d’Adélaïde jusqu’à Cairns pour Raph et Airlie Beach pour Anne Po. Raph était resté un an et Anne Po, sept mois en working holiday visa.

La côte Est est la plus touriste avec des lieux/villes emblématiques comme Sydney la dynamique, Melbourne la culturelle, Brisbane, la Great Ocean Road et les fameux Douze Apôtres, Fraser Island et son surplus de sable, Surfer Paradise et son côté Hollywoodien, Byron Bay la bohême, les Withsundays où le paradis sur terre, l’Outback/le Bush et le no man’s land, Cairns et sa barrière de corail ainsi que ses forêts tropicales.

La côte Est se compose de plus ou moins 4 territoires/régions/états qui sont le Queensland, le New South Wales, le Victoria et le South Australia (oui celui-là peut aussi faire partie de l’Ouest vous nous direz…) et sont répartis comme suit :

En cette année 2014, nous avons donc décidé d’explorer la côte Ouest qui se compose de seulement deux états qui sont le Northern Territory et le Western Australia. A l’heure où nous écrivons nous n’en savons pas davantage, on verra bien au fil des mois, du climat et des opportunités qui s’offriront à nous où le vent nous mène et comment !
Le but est quand même de se remplir un peu les poches parce qu’il est vrai qu’après huit mois de voyage en Asie, il est temps de remettre les choses à niveau si vous voyez de quoi on parle (et oui, malheureusement nous ne sommes pas rentiers). Et puis comme ça, on va arrêter pendant un temps de vous faire jalouser, vous qui nous lisez depuis votre bureau (on est cool hein ?!). Mais ne vous inquiétez pas non plus, nous allons vous faire découvrir un peu de ce pays qui fait près de 14 fois la France dans lequel il y a des tas de choses à voir et à faire.

Si l’on en croit cette carte qui est bien révélatrice de l’ampleur de l’Australie, nous nous trouvons pour le moment au Nord de l’Ecosse 🙂

On se sent petits quand même!

On se sent petits quand même!

अलविदा भारत (Goodbye India)

Pour commencer cet article, on voudrait vous présenter l’Indien, comment il est et ce qu’il adore faire, enfin de ce qu’on en a perçu :

– Les sourires : l’indien (quand il est bien luné), aime montrer ses dents (quand il en a…)

– Regarder la télé et notamment et les séries/films/téléfilms bollywoodiens, le volume au maximum

– Ecouter la musique des films ou séries télévisées et notamment celle-ci qui nous aura accompagnée tout au long de ces deux mois et demi :

– Jouer aux cartes : dans tous les endroits et à toutes heures vous pourrez assister à des parties de cartes effrénées

– Le tabac à chiquer qu’il mâche pendant des heures

– Cracher, roter et péter sont pour l’Indien un sport national auquel il s’adonne sans gêne aucune, à tous les âges et qu’il soit homme ou femme.

– La coquetterie : qu’il soit homme ou femme, l’Indien est toujours très bien coiffé et tiré à quatre épingles (sauf pour les plus basses castes cela va de soi). Le nombre de salons de beauté, coiffeurs et repasseurs (fer à repasser à l’ancienne avec des braises à l’intérieur) sont présents à tous les coins de rue. Le cheveu blanc est ici proscrit, il ne faut donc pas s’étonner de voir des hommes aux cheveux auburn ou rouge (il leur est souvent difficile de trouver la bonne teinte de coloration…).

– Le pilotage : malgré l’absence totale de panneaux de signalisation, de feux de croisement, etc. nous avons vu très peu d’accidents.

– Le klaxon : plus qu’une passion, c’est une vocation innée et ce quel que soit le mode de transport qu’il utilise : voiture, bus, vélo, tuk-tuk, etc.

– Faire la fête : le plus souvent pour célébrer les nombreuses divinités hindouistes.

– Le kitch : l’Indien adore les couleurs flashies, les petites babioles en plastique doré, le made in China cheap est passé par là.

– Croire en dieu : l’Indien est pieux, toutes les religions sont représentées même s’il y a une forte dominance hindouiste et musulmane. Dites à un Indien que vous êtes hâté et il vous aurez droit à une multitude de questions sur le pourquoi du comment !

Et maintenant, voici ce qu’on a vraiment apprécié :

– La beauté des paysages, leurs richesses et leurs diversités : en voyageant du Sud au Nord, on a réellement été transporté dans différents univers aussi beaux les uns que les autres.

– La diversité alimentaire : en arrivant du Sri-Lanka où la cuisine ‘locale’ était plutôt limitée nous nous sommes régalés de tout ! Street food, épices, pâtisseries, viandes et légumes cuisinés, en sauce, thalis, etc. le tout aussi goûtu que varié.
Notre palme d’or est tout de même remise aux « masala dosa » pour Anne Po et aux « chicken tandoori » pour Raph.

– Le climat : qu’il était bon ne pas porter de pull ni de manteaux pendant plus de deux mois ! Enfin il suffit de choisir sa saison vous nous direz parce qu’il est vrai que les 40 degrés quotidiens que nous avions sur la fin étaient un peu étouffants et coïncidaient avec l’arrivée des mois de mousson.

– Les couleurs éclatantes, notamment celles des saris des femmes, des couronnes de fleurs, des fresques religieuses, de l’intérieur des véhicules, des temples etc.

– Errer dans les ruelles et regarder les artisans aux mille métiers malheureusement aujourd’hui disparus en France au profit des « grandes surfaces ».

– Les animaux ici sans entraves (vaches, chèvres, cochons, moutons…) qui ne gênent légèrement que la circulation des véhicules et des passants alors que chez nous on les parque systématiquement dans des enclos.

– La découverte des temples, des fresques, tout est empreint de spiritualité ici.

– L’histoire de ce pays écrite sur les rides des personnes âgées.

– Négocier les prix de tout et de rien : la spécialité de Raph qui pour lui, est devenu au fur et à mesure, un jeu d’enfant

– Les occidentaux que nous avons croisés et avec qui nous avons fait un bout de chemin se sont avérés toujours curieux, sereins, profondément humains et altruistes

– L’architecture naturellement…

– Ne pas se soucier du coût de la vie, ici rien (ou presque) n’est cher selon notre barème occidental.

– La différence tout simplement.

Les lieux à ne pas manquer pour nous sont :

– Udaipur pour son romantisme ambiant, la beauté de sa vieille ville ainsi que la gentillesse de ses habitants.

– Hampi pour son atmosphère néo-hippie, ses rizières, ses centaines de temples, son désert rocailleux environnants.

– Jaisalmer pour son fort se dressant au milieu du désert (même si la carte postale est quelque peu atténuée par un nombre incalculable d’antennes qui fleurissent sur les toits des habitations à l’intérieur de celui-ci). Pour le désert lui-même, calme, époustouflant, majestueux, dans lequel nous avons eu la chance de passer deux jours en compagnie de nos dromadaires et de notre chamelier Nanu.

– Vanarasi à vivre, difficile de décrire une ville si riche en contrastes, un réel coup de cœur.

– Agonda pour le côté carte postale, ambiance détendue, baignade et peu touristique comparé à l’effervescence du reste de Goa. (Chut).

– Le trajet en ferry au milieu des backwaters entre Quillon et Alleppey, où comment se retrouver le temps d’une journée bercés par les flots calmes en se prenant pour des explorateurs.

Les monuments que nous avons préférés :
– La vision magique du Taj Mahal
– Les temples d’Halebid
– Le palace de Mysore
– Le fort rouge de Jodhpur
– Le fort jaune de Jaisalmer
– Le baby Taj d’Agra
– Le temple de Madurai
– Hampi qui en soit est un monument
– Les grottes de Badami

Ce qu’on a moins apprécié :

– Le service dans les restaurants : très lent et désordonné. Lorsqu’ils arrivent avec les plats à poser sur la table, ils ne savent jamais qui à commander quoi et ne réussissent que très rarement à servir tout le monde en même temps.

– Les transports en général avec une palme d’or décernée aux bus

– La politique tarifaire mise en œuvre envers les étrangers : que ce soit pour l’alimentation, les transports ou encore les visites de monuments, il vous en coutera plus cher de ne pas être Indien.

– La place des femmes : trop souvent absentes de la vie publique, leur rôle se cantonne bien souvent à celui de femme d’intérieur. Dans la plupart des Etats et encore plus dans ceux du Sud, les femmes ne semblent jamais être en contact avec le monde extérieur. Vous ne les verrez ainsi jamais occuper les postes de vendeuses ou encore moins de serveuses.

– Le manque de retenu concernant les pets, rots et crachas. Même si pour les Indiens il s’agit d’un mode de fonctionnement normal, il est quand même difficile de ne pas prendre cela pour de l’impolitesse voire un manque de respect. A Arambol, en plein massage de tête, la masseuse d’Anne Po ne se retenait absolument pas de lui roter par derrière, un peu bizarre tout de même…

– Les tuk tuk encore et toujours.

– Le manque de propreté, les déchets éparpillés partout mais qui finissent malheureusement bien vite par se fondre dans le paysage.

Au final en deux mois et demi de voyage en Inde, on aura dépensé :

– 460€/personne pour un mois sans compter le visa (environ 100€/personne pour 6 mois) ni le billet d’avion pour relier le Sri Lanka à Madurai (50€/personne)
– 2 tubes de crème solaire (Nivea se trouve facilement dans les zones touristiques)
– 1 ½ de crème après soleil
– 4 spasfon
– 6 arestal (pas mal du tout parce que pour tout vous dire on s’attendait à être malade, vraiment malade avec de la fièvre et tout le toin toin! Notre secret santé fut d’utiliser que de l’eau minérale pour le brossage des dents, de ne pas ouvrir la bouche sous la douche, de se laver les mains au savon le plus souvent possible et d’utiliser des sprays anti moustiques dès que le doux bruit de l’insecte se fait entendre!)
– 1 ½ spray anti moustique (la marque locale est ‘Odomos’, le plus souvent vendue en crème mais également disponible en spray)
– Environ 300 bouteilles d’eau, 60 Kingfisher et 15 pina colada
– 2 chapeaux pour le désert (150 rs soit 2€)

Et voici notre feuille de route :